Actualités of Friday, 7 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Feymania : Eto'o est allé trop loin dans cette affaire de Fourteen, les révélations sont terribles

Une signature qui crée la polémique Une signature qui crée la polémique

Samuel Eto’o a encore surpris tout le monde avec la décision de faire de Fourteen le nouvel équipementier des Lions indomptables. L’ancien footballeur, selon plusieurs critiques observées ici et là, n’a pas appris de sa mésaventure avec One All Sports, une autre marque qui n’avait pas vraiment fait ses preuves avec une grosse entité comparable à l’équipe nationale camerounaise. Cette nouvelle fois encore, des accords auraient été passés sous silence pour faire de Fourteen le privilégié. Le lanceur d’alerte Paul Chouta brise le silence.

S’il y a quelqu’un qui a accueilli le choix du nouvel équipementier des Lions indomptables (Fourteen) comme un violent coup de massue, une douche froide, une grosse trahison, c’est bien l’homme d’affaires Joël Daniel Monefong, par ailleurs très proche du ministre des Finances Louis Paul Motaze. Jusqu’à la dernière minute, le promoteur d'Edimo Design caressait le rêve de remporter le marché des équipements des Lions indomptables. C’était une parole de Samuel Eto’o. Mais pour qui connaît le président de la Fecafoot, ses promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Tout part du flop avec One All Sports. À l’époque où Samuel Eto’o sort cette nébuleuse de son chapeau, le jeune Mendelson présenté comme le patron de One All Sports n’a pas d’argent. Il n’a pas les moyens de commander les maillots et autres accessoires pour la Fecafoot.

C’est alors que Samuel Eto’o s’en ouvre à Joël Monefong, homme d’affaires bien connu et très introduit au cœur de la République. Celui-ci flaire le bon filon. Surtout que, avec le miel qu’il a sur la langue, Eto’o lui vend une affaire « très juteuse ». « Frère, dit Samuel Eto’o. Toi-même tu vois à quel point les Camerounais m’aiment. Ils m’aiment plus que Biya et Kamto réunis. Donc comme c’est moi qui suis derrière les maillots One All Sports, ils vont les acheter comme des petits pains. Tu imagines combien de milliards on peut se faire si on vend deux millions de maillots à 40 000 francs le maillot ? ».

Les yeux de Joël Monefong brillent. Lui qui n’est pas déjà pauvre se voit bien dans la peau de Crésus. L’appât de Samuel Eto’o a marché. Il mord à l’hameçon et pose deux milliards de francs CFA sur la table. Eto’o empoche le magot.

La frappe

Les mois s’écoulent. L’image de Samuel Eto’o se dégrade de plus en plus. La polémique enfle. L’opacité qui entoure One All Sports dérange. Les Camerounais vomissent les maillots One All Sports rebaptisés « One All Fey ». Les conséquences sont désastreuses sur les ventes. Le marché ne passe pas. Ils sont jugés trop chers.

Plus grave, Joël Monefong et Edimo Design découvrent que Samuel Eto’o leur a fait ça à l’envers. En effet, le président de la Fecafoot est à la tête d’un vaste réseau de contrefaçon des maillots One All Sports clandestinement confectionnés en Chine ! C’en est trop. Edimo Design se sent floué.

Samuel Eto’o calme le jeu. Après la rupture du contrat imaginaire entre la Fecafoot et One All Sports, il promet à Joël Monefong de lui faire gagner le marché comme pour se faire pardonner de sa fumisterie passée. Monefong est confiant, surtout qu’il a eu le temps de se rôder sur le marché des équipements en fournissant dans des délais respectables les Lions indomptables à travers des commandes du ministère des Sports lorsque Eto’o avait décidé de prendre la clé des champs avec les maillots des joueurs alors en plein stage à Yaoundé. Edimo Design a en plus sur son CV d’avoir habillé la Cameroon Olympic Team lors des Jeux Olympiques de Paris. Cela fait de l’expérience à vendre. À côté des blagueurs comme El Dabo, SM de Claudel Noubissie, etc. qui rêvent aussi de prendre la place de One All Sports, Edimo Design fait office de géant.

Mais c’est sans compter avec le très fourbe Samuel Eto’o qui viole sa promesse et choisit Fourteen. Et comme l’opacité est une seconde nature à la Fecafoot depuis l’arrivée de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, impossible d’avoir la moindre bribe des clauses du contrat qui lie cette entreprise suisse à la Fecafoot. Comme avec One All Sports. Mais une chose est au moins sûre : c’est une nouvelle frappe.