L'ancienne secrétaire nationale du MRC, chargée de la thématique du Tourisme est revenu dans une publication, sur les initiatives d'escroquerie de certains cadres du parti dont elle est membre.
Après le bug de l'initiative Survie Cameroun, place maintenant au détournement des fonds collectés récemment pour les prisonniers politiques au Cameroun. Une initiative portée par certains Camerounais de la diaspora parmi lesquels plusieurs cadres du Mouvement de la Renaissance du Cameroun.
C'est claire, plusieurs membres du MRC qui crient au changement de régime au Cameroun ou soutiennent "la lutte" ne sont pas vraiment dans "la lutte". Pour Aissatou Bouba Dalil, ils sont à la recherche d'opportunités pour s'enrichir sur le dos des souffrances des Camerounais.
"J'ai tout subi, je dis bien TOUT, alors que j'avertissais tout le monde sur le gros traquenard qui arrivait avec l'argent promis aux prisonniers politiques et cette fameuse soirée qui n'avait de caritative que le nom. Il manquait juste qu'on me pende à un croc de boucher. QU'EN EST-IL AUJOURD'HUI ? N'avais-je pas raison? Je me suis sauvée à temps de cette affaire, pour ne pas avoir à en être comptable aujourd'hui, alors que le piège était monté et prévu de sorte qu'il emporte quelques membres du Directoire. Des gens à qui je faisais une confiance aveugle et que je prenais pour référence et modèle en Europe, qui n'ont pas hésité à monter les coups les plus foireux pour me faire virer du MRC parce que, comme à mon habitude, je me suis érigée en bouclier de ce que je voyais venir, pour protéger mon parti et son Leader, en dénonçant publiquement ce traquenard qui a été planifié peu avant la Convention pour la troubler et lui nuire, justement. Mais vous savez, parfois ce sont les Justes qui payent le prix fort de leur intégrité morale", dénonce l'inconditionnelle de Kamto.
"Moralité: ne regrettez jamais d'avoir mis à nu un plan qui visait à détruire l'Espoir de tout un peuple. Ceux qui ont imaginé ce plan d'escroquerie sur le dos des prisonniers politiques savent désormais qu'on les connait et que plus aucun Camerounais ne leur fera confiance. Quant à moi, j'ai fait mon devoir comme souvent. Tout le monde reconnaît aujourd'hui que j'avais raison", a-t-elle renchéri.