• Les faits se sont déroulés au Maroc

• Le couple avait promis à des candidats à l'immigration de les emmener en Europe

• Ils récoltent 200 000 euros et prennent ensuite la fuite


Le couple (photo) avait intégré au Maroc, un petit business qui consistait à faire traverser l'océan à des candidats à l'immigration vers l'Europe.

Le business a rapidement marché, vu le nombre sans cesse croissant de jeunes africains désireux de se rendre en Europe, à la recherche de meilleures conditions de vies.

Abena Jackson est le nom de ce Camerounais qui est depuis introuvable, après avoir promis à plusieurs dizaines de migrants de leur faire traverser la méditerranée et de les conduire à Paris grâce à un moyen sûr.

C'est ainsi que les migrants viennent déposer leur argent de voyage chez Abena Jackson, dans l'espoir de partir en France avant le 20 décembre. Plus de 70 personnes, Camerounais Nigériens, Maliens, Ivoiriens et autres nationalités lui ont remis chacun la somme de 3000€.

Abena qui formait une équipe avec sa femme ont tapé une violente tangente avec plus de 200 000 euros! Ils sont actuellement introuvables.

Chaque jour, des jeunes africains, hommes et femmes, risquent tout, y compris leur vie, pour entreprendre un périlleux périple qui leur fait traverser des dizaines de frontières et les dangereux courants de la Méditerranée à la recherche d’une vie meilleure dans le Nord.

Certains y laissent leur vie, d’autres sont renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteignent leur destination, comprennent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais étant donné le manque d’emplois et les sombres perspectives auxquels ils sont confrontés dans leur pays, des millions de jeunes Africains préfèrent encore l’exode, souvent clandestin.

De tels déplacements de populations posent de sérieux problèmes à de nombreux gouvernements et à la communauté internationale. L’immigration irrégulière constitue l’une des principales préoccupations des pouvoirs publics et des citoyens des pays industrialisés : entrée illégale dans les pays de destination, mariages blancs, dépassement des séjours autorisés, interprétation abusive du droit d’asile et difficulté à renvoyer les candidats éconduits.