Actualités of Tuesday, 1 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Filles de joie à Etoudi : Jeune Afrique scelle le sort de Mvondo Ayolo

Jeune Afrique scelle le sort de Mvondo Ayolo Jeune Afrique scelle le sort de Mvondo Ayolo


• Mvondo Ayolo a invité les filles de joie pour une « mission spéciale »

• Jeune Afrique confirme l’information

• Ferdinand Ngoh Ngoh indexé

Pour éteindre le scandale des filles de joie invitées par la présidence de la République pour une « mission spéciale » durant la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule au Cameroun, certains activistes ont tenté de faire croire à l’opinion que le document en circulation sur les réseaux sociaux, signé des mains du directeur de cabinet civil de la présidence de la République était un faux. Le magasine Jeune Afrique révèle que le document a bien été signé par Samuel Mvondo Ayolo. Sa publication sur les réseaux sociaux aurait mis ses proches dans une colère noire. Selon le journal, il soupçonne le secrétaire général à la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh d’être derrière la fuite de ce document confidentiel. En effet la note pour faciliter le voyage des travailleuses de sexe avait été adressée à Ngoh Ngoh.

« Ses proches, eux, ne décolèrent pas depuis qu’un document signé de sa main demandant que le voyage de trois « influenceuses » camerounaises basées en France et invitées à la CAN soit facilité a circulé sur les réseaux sociaux. Ils soupçonnent le SGPR d’être derrière cette fuite. La vive polémique qui a suivi a finalement abouti à l’annulation du séjour des trois jeunes femmes et à leur retour forcé en France le 12 janvier », écrit le journal.


Mbargue Nguele entre en action



Les filles de joie chassées du Mont Febe par les forces de l’ordre ne se parlent plus. Lolo Fodja, la dernière à quitter précipitamment le Cameroun accuse les deux autres femmes d’avoir été la cause de ses ennuis. Elle regrette avoir effectué ce déplacement avec ces dames tristement célèbres.

Lolo Fodja confirme les informations selon lesquelles, les influenceuses ont été chassées sur instruction d’une puissante dame. Bien qu’elle n’ait pas révélé son identité, elle a précisé que c’est cette personnalité qui a financé le séjour du trio. Dépassée par les agissements de ses invitées, elle a décidé nuitamment de les renvoyer en France. Selon les révélations de Lolo Fodja au moins trois faits majeurs ont motivé la décision de la généreuse bienfaitrice. Elle d’abord découvert sur les réseaux sociaux les images à caractère pornographique du leader du groupe. Ces vidéos confirment pour elle tout le mal qu’une bonne partie des Camerounais pense de ces influenceuses d’un autre genre.

La personnalité en question a également regretté les propos haineux et tribalistes tenus par certaines filles de la délégation. Elle a même eu peur pour la sécurité de certaines qui pourraient être ciblées par des ressortissants de tribus vilipendées.

Le dernier élément qui a définitivement scellé le sort des filles de joie est la vidéo de Marie Bilo’o Éfoua Elisabeth dans laquelle elle se présente comme une influenceuse d’Etat et prostituée de Paul Biya. Ces propos auraient créé un grand scandale au plus haut sommet de l’Etat.


Le tribalisme



Contrairement à Zomo Bem Aline Marie Christine et Bilo’o Éfoua Elisabeth dont le sort a été scellé séance tenante par leur bienfaitrice, Lolo Fodja avait été autorisée dans un premier temps à continuer son séjour au Cameroun sans ses amis. C’est sans compter sur le chef de la police Mbarga Nguele. L’homme de confiance de Paul Biya a fait convoquer d’urgence la « rescapée » à son bureau. Il lui a expliqué pourquoi elle ne peut pas rester au Cameroun.
« Le Cameroun n'est pas un pays tribaliste, nous condamnons le tribalisme même si vous défendez le Cameroun, vous n'avez pas le droit de tenir des propos à caractère tribaliste envers vos compatriotes. Il y a des directs où vous traitez les Bamileke de Bamilecon, nous ici nous condamnons ça », lui aurait lancé Mbarga Nguela.

Bien que n’ayant pas ses documents de voyage sur elle, Lolo Fodja s’est vue attribuer le même jour, un nouveau passeport et a été priée de quitter le Cameroun le lendemain.

« Il me dit on va vous faire un passeport et vous allez rentrer. Il m'a donné des conseils. Voici mon nouveau passeport qui a été délivré le même jour et c'est comme ça que j'ai fait le voyage », relate-telle.