Le bal des vautours
Après une bataille épistolaire entre Bourdanne Bello et Serge Abouem, tous deux se revendiquant le fauteuil de président de l’instance dirigeante du volleyball camerounais. Loin de l’aire de jeu, les deux camps se livrent désormais à une guerre physique.
LA MENACE à l’arme à feu vécue samedi dernier au collège Johnson de Yaoundé, suite à une joute verbale entre deux protagonistes qui se discutent le fau- teuil de président de la Fécavolley, est digne d’un film d’horreur. De faite, au environ de 8h du matin, la rencontre de travail dirigée par sieur Abouem, président élu au terme d’une assemblée générale élective tenue le 4 février dernier, s’est vue stopper par le camp adverse conduit par Sieur Bello Bourdanne, qui lui aussi revendique la légitimité de BICÉPHALISME À LA FÉCAVOLLEY. Après une bataille épistolaire entre Bourdanne Bello et Serge Abouem, tous deux se revendiquant le fauteuil de président de l’instance dirigeante du volleyball camerounais. Loin de l’aire de jeu, les deux camps se livrent désormais à une guerre physique. la présidence de cette fédération, car élu le 20 janvier 2023, au terme d’une première assemblée générale élective, qui aurait connu l’absence de certains membres du bureau et la présence du ministre de la tutelle d’où sa contestation. Les échauffourées de samedi dernier ont donné place à des violences physiques entre les deux camps, comme nous renseigne ce communiqué de la fédération du camp Bourdanne Bello. «Il est porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le samedi 4 mars 2023, on a frôlé le pire au terrain de Djongolo. A l’origine, la menace par arme à feu de la part de Monsieur Abouem Serge, ancien président de la fédération camerounaise de volleyball, sur les jeunes volleyeurs déterminés à mettre fin à la situation invivable dont ils sont sujets. N’eut était la prompte réaction de certains témoins, on aurait certainement enregistré de pertes en vie hu- maine», indique le premier paragraphe de ladite communication.
Bien avant ces événements qu’on qualifierait de malheureux, le président Bourdanne Bello, interpellait déjà les auto- rités compétentes de l’arrondissement de Yaoundé 1er par note n° 047/FCVB/PDT/2023, d’un éventuel trouble à l’ordre public, un jour avant. «Je viens par la présente, vous faire part de la nuisance(…) c’est pourquoi je viens vous prévenir des graves troubles à l’ordre public qui risquerait se produire ce weekend», indique la correspondance. Pour rappel, la saison sportive de ladite instance a été ouverte depuis le 18 février dernier, par Sieur Bello, sous le signe de la réconciliation. Malheureusement jusqu'à ce jour, il n’en ai rien et les abus sont toujours, pourtant, la Fivb note que l’article 2.2.1 des statuts prévoit qu’une Fédération nationale doit être reconnue par les autorités sportives de leurs pays, dont le ministère de l’éducation phy- sique et sportive et le Comité National Olympique. Notons que ledit Comité national et le ministère des sports ont reconnu les élections tenues le 20 janvier 2023 au cours des- quelles M. Bello à été reconnu en tant que président et donc devrait en toute logique présider aux destinées de la fédération. «Compte tenue de cette reconnaissance et à la lumière de la certification que les élections organisées satisfaisaient à toutes les exigences légales et administratives de la Fivb, la Fivb décide de reconnaitre le scrutin du 20 Janvier 2023», indique une correspondance de la Fédération internationale de volleyball. Malgré cette décision, les tensions se font toujours retentir et d’aucuns se posent toujours la question de savoir si la paix reviendra t-elle au sein de la fédé- ration camerounaise de volley- ball.