• Il a été arrêté ce jeudi au quartier Nkozoa
• Le présumé violeur de 23 ans était en cavale
• Il était signalé par les parents de la victime
Fin de cavale pour un homme, accusé d’avoir violé une fillette de 8 ans. Suite à une plainte déposée par les parents de la victime, 30 septembre dernier, l’homme suspecté a été mis aux arrêts par la Gendarmerie à Yaoundé, après quelques jours de fuite.
Ce jeudi 07 octobre 2021 au quartier Nkozoa, les éléments de la Gendarmerie nationale ont fini par mettre l’homme, 23 ans environs, sur qui pesaient de forts soupçons suite au viol de la mineure.
Selon les faits, il en ressort que l’individu (présumé innocent pour le moment), après avoir commis ce crime odieux, a pris la poudre d’escampette. Il avait disparu de son quartier Mbankolo. Mais mal lui en a pris. Sa cavale n’a pas été de longue durée. Il a été rattrapé ce jeudi 07 octobre 2021 au quartier Nkozoa.
Les agents de la Gendarmerie affirment avoir eu recours aux techniques de la géolocalisation pour parvenir jusqu’au fugitif
C’est un véritable soulagement pour les parents qui vont désormais savoir ce qui s’est réellement passé sur leur enfant. Quant au présumé criminel, il est actuellement gardé à vue au poste de gendarmerie de la Carrière.
S’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, il risque gros. Le viol tout comme l’inceste et autres violences sexuelles sont des pratiques sévèrement punies par la loi au Cameroun. En effet, la législation camerounaise a tout prévu. Dans le code pénal, la loi n’accorde aucune concession aux auteurs de viol. Pire encore, si cette infraction est cumulée à l’inceste. Dans l’article 296 du code pénal relatif au viol, la loi punit tout acte sexuel avec une personne (homme ou femme) sans son consentement avec des violences physiques et/ou morales. Constaté, le délit est sanctionné d’une peine allant de 5 à 10 ans de prison.
Circonstance aggravante pour le prévenu, il a commis le crime sur une mineure d’à peine 8 ans.