Actualités of Saturday, 27 July 2024

Source: Abdouraman Hamadou Babba

Fin du régime Biya : appel à la résilience

Ceux qui ne l’ont pas déjà fait ont encore 35 jours Ceux qui ne l’ont pas déjà fait ont encore 35 jours

Le Cameroun traverse une période tumultueuse, marquée par des défis économiques et politiques. Face à cette crise multiforme, Abdouraman Hamadou Babba, citoyen engagé, appelle à la résilience et à la concentration sur l'élection présidentielle à venir.

Points saillants :

1. Situation tendue :
- Difficultés économiques
- Manœuvres politiques controversées
- Restrictions des libertés individuelles

2. Appel à l'action citoyenne :
- Importance de l'inscription sur les listes électorales (35 jours restants)
- Mobilisation pour les semaines précédant l'élection


3. Enjeux cruciaux :
- Période électorale comme fenêtre d'opportunité pour l'expression démocratique
- Nécessité de préserver les forces pour cette période clé


4. Objectif :
- Changement politique par les urnes
- Vision d'un Cameroun au service de tous ses citoyens


Malgré les défis actuels, l'auteur souligne l'importance de rester focalisé sur l'échéance électorale, perçue comme une opportunité de transformation démocratique pour le Cameroun.

Le Cameroun traverse actuellement l’une des périodes les plus sombres de son histoire.
Entre les difficultés économiques, les manœuvres politiques anticonstitutionnelles, les propos outranciers et antirépublicains du Ministre de l’Administration Territoriale, l’acte dangereux posé par le Préfet du Mfoundi le 16 juillet 2024, les restrictions permanentes des libertés individuelles avec l’enlèvement et la déportation de certains lanceurs d’alertes, la majorité des Camerounais ne sait plus à quel saint se vouer.

Face à une situation aussi potentiellement explosive, tous ceux qui rêvent des lendemains meilleurs pour notre pays doivent faire preuve de résilience et de patience.

Nous devons rester concentrés sur la prochaine élection présidentielle qui est le principal et ultime objectif. Nous devons ménager nos forces pour les utiliser intégralement pendant les deux ou trois semaines qui précéderont le jour de cette élection et le jour-même de cette élection, dans la mesure où il est clairement établi que c’est la seule période pendant laquelle les libertés politiques ne sont pas totalement bafouées au Cameroun.

C’est cette période de deux ou trois semaines que le système dominant utilise tous les cinq ou sept ans pour renouveler sa certification de « régime démocratique », sous les regards parfois complices de certains pays occidentaux.

En attendant, ceux qui ne l’ont pas déjà fait ont encore 35 jours pour aller s’inscrire sur les listes électorales, étape cruciale et indispensable pour récupérer notre pays l’année prochaine et le mettre au service de tous les Camerounais sans aucune discrimination.