• Paul Biya a présidé la cérémonie de clôture de la CAN
• Il n’avait pas pu descendre pour la remise des trophées
• Remy Ngono croit savoir pourquoi
La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football appartient désormais à l’histoire. Ce 6 février, les Lions de la Teranga, sont devenus indomptables sur les terres camerounaises en battant en finale l’Egypte. C’est le 1er sacre continental pour le pays de Sadio Mané. Comme annoncé, le couple présidentiel a été de la partie. Paul Biya a présidé la cérémonie de clôture de cette CAN dont il a tout donné pour qu’elle soit belle. Seulement, pour la remise des trophées, ce dernier a refusé, ou n’a pas pu descendre de sa loge présidentielle pour fouler la pelouse du stade d’Olembé qui porte son nom.
Juste après le match, Remy Ngono, journaliste camerounais en exil en Franec a fait un direct express sur sa page Facebook pour tenter d’expliquer pourquoi cette victoire du Sénégal est un affront pour Paul Biya qui a refusé de descendre pour la remise du trophée.
Le journaliste a tenté d’expliquer que tout est lié à l’ancien président du Cameroun Ahmadou Ahidjo dont la dépouille est toujours au Sénégal. En effet, explique –t-il, Paul Biya n’a jamais voulu que le reste de son prédécesseur mort en exil au Sénégal soit rapatrié sur ses terres natales. Pour Remy Ngono, il y a un aspect spirituel dans cette victoire sénégalaise.
Mais il faut reconnaître que le président n’est plus dans sa fringante jeunesse. Aussi, il a eu une journée très chargée et n’était pas obligé de descendre.
Pour ce qui est du match, soulignons que Sadio Mané avait manqué un penalty au bout de six minutes de jeu. L’attaquant de Liverpool a su prendre ses responsabilités lors d’une séance de tirs au but irrespirable, en transformant son tir après que Mendy a repoussé quelques instants plus tôt la tentative de Lasheen. Le Sénégal s’est montré plus adroit dans cet exercice où la technique et le mental jouent un rôle essentiel, et il est devenu champion d’Afrique pour la première fois de son histoire – après avoir échoué en 2002 face au Cameroun (0-0, 2-3 aux t.a.b) et en 2019 contre l’Algérie (0-1) -, privant l’Égypte d’un huitième titre continental, à l’issue d’une finale assez fermée et pas toujours enthousiasmante