Entre autres revendications, la recomposition de la Commission d’enquête mise en place par le Chef de l’État et la publication des résultats de la commission d’enquête à travers les médias.
C’est dans un communiqué y relatif signé de Jean Marc Bikoko que le Réseau de Suivi Indépendant des Politiques Publiques et des Stratégies de Coopération a fait état de ses exigences à l’endroit du Gouvernement, suite à l’effondrement de la route sur l’axe lourd Yaoundé-Douala et de la tragédie ferroviaire d’Eséka. Passée la journée de deuil national, l'heure est venue de faire toute la lumière sur la tragédie, établir les responsabilités à tous les niveaux et engager les réparations nécessaires en pareilles circonstances.
Pour cela, le collectif exige entre autres «la mise en place dans chacune des dix Régions du Cameroun d’un dispositif de suivi médical et psychologique des victimes et de leurs proches avec les moyens nécessaires, afin que chaque victime puisse être suivie dans son milieu de vie, la recomposition de la commission d’enquête mise en place par le Chef de l’État pour y adjoindre des représentants des victimes, de la société civile et ceux des syndicats œuvrant dans le secteur des transports ferroviaires et routiers; la création sur l’ensemble du territoire national, des cellules d’écoute et d’accompagnement des victimes et de leurs proches avec des lignes vertes accessibles à tout moment», peut-on lire dans le courrier y relatif.
Au Gouvernement, il exige également la mise en place d’un fonds spécial de réhabilitation des infrastructures routières, notamment du réseau revêtu dit prioritaire qui est aujourd’hui en état de délabrement avancé; la création d’une agence autonome de prévention et de gestion des risques et catastrophes dotée des moyens adéquats; la publication des résultats de la commission d’enquête à travers les médias (radios, télés et presse écrite) et via Internet.
Aux populations camerounaises, la Dynamique les exhorte à se mobiliser pour exiger du Gouvernement l’indemnisation des victimes et familles durement éprouvées, y compris celles qui ont été embarquées dans le train 152 sans titre de transport, à partir du moment où CAMRAIL reconnaît avoir permis à certains passagers d’embarquer sans tickets.