Christopher John Lamora nouvel ambassadeur des Usa au Cameroun a clarifié le sort réservé aux assassins ambazoniens vivant en territoire américain.
Selon des sources dignes de foi, Christopher John Lamora, nouveau Diplomate des États-Unis au Cameroun, s’est prononcé sur le conflit sanglant qui secoue les régions anglophones du pays depuis six ans, et a menacé tous ceux qui résident aux États- Unis et financent le terrorisme dans cette zone. L’attention du Diplomate face à La question du doigt accusateur porté sur la diaspora camerounaise vivant aux États-Unis d’Amérique et soupçonnée de financer la crise n’est pas restée muette.
Afin de neutraliser les commanditaires de cette activité lugubre, le Chef de l’État du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, a plusieurs fois, saisi Washington afin qu’il lui livre ces personnes taxées de terroristes étant à l’origine de la mort de plusieurs camerounais. Christopher John Lamora a réagi en ces termes : « J’ai visionné plusieurs de ces vidéos dont vous faites référence et j’ai été embarrassé. Tout le monde devrait être embarrassé face à ce genre de choses : des vidéos où les gens appellent à la violence, des vidéos dans lesquelles les gens suggèrent de tuer des élèves et les empêcher d’aller à l’école, c’est une méthodologie violente pour résoudre ce genre de différend. La diaspora soit-elle aux États-Unis où ailleurs, qui depuis sept ans, incitent à la violence, doit s’arrêter. On ne doit plus se questionner dessus ; ils doivent arrêter (… ) Les gens doivent avoir des discours de paix ; ceux qui encouragent de brûler les hôpitaux, posent des embuscades dans les écoles, ceux qui imposent leurs idées par la violence doivent arrêter ».
Cette réaction du Représentant des Usa au Cameroun est donc une preuve de ce que le pays de Joe Biden se joint à la communauté internationale afin de dénoncer la détérioration de la situation politique et sécuritaire au Cameroun. Mieux, une mise en garde de ces réseaux et lobbies tapis dans la diaspora pour actionner le facteur additionnel d'inquiétude, lequel contribue au maintien des violences et des violations des droits de l’homme dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest qui connaissent une situation de crise sécessionniste depuis octobre 2016 et à l'origine d'un nombre inacceptable de victimes et un impact lourd en terme humanitaire et économique.
Le 7 juin 2021, le secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères, Antony Blinken, avait annoncé des sanctions ciblées contre les parties prenantes au conflit, en précisant clairement que son pays s'était engagé à œuvrer pour le retour de la paix dans les deux régions en conflit. « Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun. Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains », avait-il déclaré dans un communiqué.
Dans la démarche de Washington, des personnes qui seront identifiées comme responsables du pourrissement de la situation sociopolitique au Cameroun, aussi bien du côté du régime camerounais que dans le camp de ceux se revendiquant de la sécession, seront refoulés et ne pourront pas voyager aux Etats-Unis.