• Mark Bareta est un activiste politique ambazonien
• L'homme aurait été identifié comme d'un des bras financiers des ambaboys
• Des sites proches de Yaoundé dénoncent qu'il soit libre aux USA malgré ses activités
Dans une publication, la plateforme "Klein Reporter" a dénoncé l'anglophone camerounais vivant aux Etats-Unis pour ses activités relatives au financement des groupes qui créent la terreur et le chaos dans le Noso.
Selon "Klein Reporter", Mark Bareta serait protégé par les USA, car lui même aurait affirmé qu'il continuera de financer le terrorisme au Cameroun sans être inquiété.
"Le type de Mark Bareta depuis les Etats-Unis répond sur un réseau social a un député d'un Etat souverain comme le Cameroun qu'il va continuer de financer le terrorisme au Cameroun. Il n'est ni banni du dit réseau social, ni interpelle par la cellule anti-terroriste des États-Unis", écrit Klein Reporter.
"Comme si ca ne suffisait pas, l Humoriste de Kiev perd le temps aux gens en Afrique avec son sketch sur le droit de l'Homme, le droit international et le respect de la souveraineté des Etats…", ajoute la plateforme.
Tantôt en Belgique, tantôt aux USA, le militant séparatiste camerounais, Mark Bareta est recherché par les forces de sécurité et les renseignements camerounais. En novembre 2020, il avait annoncé qu'il est malade du Covid-19.
Le militant a rompu son silence sur les réseaux sociaux mardi 3 novembre 2020, annonçant qu'il se battait contre le COVID-19.
«Cela fait un moment que vous avez entendu parler de moi. Le vôtre combattait vraiment le coronavirus. Je récupère encore et mes doigts peuvent maintenant écrire. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont contacté suite à mon silence et merci à tous pour les prières et les meilleurs vœux », avait-il écrit.
La Belgique a eu l'un des taux de mortalité par habitant les plus élevés de la première vague de coronavirus en mars-avril 2020, et a eu le plus grand nombre par habitant de nouvelles infections confirmées d'Europe, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Les hôpitaux seraient au bord du gouffre alors que le nombre de cas montait en flèche.
Depuis son lit de malade, Bareta avait condamné l'attaque de l'école de Kumba et a appelé les combattants séparatistes armés de Kumbo à libérer les enseignants détenus sous leur garde.
«Alors que je lutte contre le coronavirus et dans le processus de récupération, j'ai eu la force d'écrire ces mots. Les meurtres à Kumba sont inacceptables. Je la condamne complètement. J'appelle les hommes armés du comté de Bui à libérer immédiatement le personnel emmené [à Kumbo] », avait déclaré Bareta dans un tweet.