Actualités of Tuesday, 12 September 2023

Source: La Nouvelle

Financement du terrorisme : les dessous de l’arrestation légendaire de l’ambazonien Eric TaTaw

Ce leader sécessionniste a été arrêté la semaine dernière aux Etats-Unis Ce leader sécessionniste a été arrêté la semaine dernière aux Etats-Unis

Ce leader sécessionniste a été arrêté la semaine dernière aux Etats-Unis à la suite des plaintes supplémentaires pour violation du Paycheck Protection Program (Ppp) déposées par l’avocat Emmanuel Nsahlaï. L’interpellation mardi dernier aux EtatsUnis du leader sécessionniste Eric Tataw confirme aux yeux de nombreux observateurs, les principaux ressorts du financement du terrorisme dans la partie anglophone du Cameroun. Ancien étudiant en journalisme de l'université de Buéa, Eric Tataw vient d’être inculpé au pays de l’oncle Sam pour fraude et escroquerie au Paycheck Protection Program (Ppp), un programme de prêts de 953 milliards de dollars mis sur pied par le gouvernement fédéral américain en 2020, dans le cadre de la loi Coronavirus Aid Relief and Economic Security Act (Cares) pour aider certaines entreprises, les salariés, les entrepreneurs individuels et certaines organisations à but non lucratif.

Bon à savoir : l’aide en question est non remboursable, à condition qu’elle soit effectivement utilisée pour les besoins de la cause. Seulement, à en croire nos sources exclusives, Eric Tataw, rompu aux malversations, s’est aussitôt engouffré dans cette brèche du Paycheck Protection Program (Ppp) en brandissant une étiquette de businessman qu’il est très loin d’être. Les fonds qu’il va percevoir par la suite seront alors utilisés à des fins de financement du terrorisme au Cameroun. D’où ce mandat d’arrêt qui lui a été servi le 31 août dernier par le juge américain du Tribunal de Maryland. Du coup estiment certains commentateurs, la corrélation entre cette escroquerie et le financement du terrorisme dans les est dorénavant d'un apport crucial pour les autorités américaines qui, elles aussi, combattent le terrorisme à travers le monde.

Ce qu’il faut admettre d’emblée, c’est que Eric Tataw Tano et ses comparses sont passés maîtres dans la levée de fonds sous de prétextes fallacieux, de dons qu'ils collectent depuis les Etats-Unis ou à partir d'autres pays occidentaux sur des applications de financement participatif qu'ils contrôlent. Une société de téléphonie mobile ayant pignon sur rue au Cameroun était réputée être la plaque tournante des différentes transactions financières des leaders sécessionnistes basés à l’étranger. Toutefois, de nombreux citoyens américains d'origine camerounaise ont déjà été interpellés, inculpés et condamnés aux Etats-Unis pour soutien au terrorisme. C'est notamment le cas de Wilson Tita, condamné à 5 ans de prison en avril 2023.

A en croire nos sources, l'horizon s’annonce désormais très sombre pour Eric Tataw qui a fait de la violence aveugle et du terrorisme sa raison de vivre. Sans être exhaustif, il est présenté dans plusieurs milieux proches des services spéciaux comme le commanditaire de plusieurs attaques : celle de la chapelle de Kembong, près de Mamfé, le 21 novembre 2018, et qui a causé la mort du vicaire Cosmas Ondore Oboto de nationalité kényane ; les attaques aux engins explosifs à Yaoundé, Douala et Ebolowa pour ne citer que celles-là. Ce qui est désormais certain c’est que l'étau se referme progressivement sur Eric Tataw.

D’ailleurs, aux dernières nouvelles, Ashu Kingsley, dans la perspective de sauver sa peau, l’un des travailleurs fictifs d’Eric Tataw du « National Telegraph » ayant bénéficié des fonds du Paycheck protection program (Ppp), a pris la décision de se présenter vendredi prochain au Tribunal de Maryland lors de la première audience, afin de témoigner contre Eric Tataw et de dénoncer les autres faux travailleurs du « National Telegraph », tous proches des Ambazoniens et pour la plupart des Bayangi. Chaud devant ! régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est très vite établie.

En effet, croient savoir nos commentateurs, Me Emmanuel Nshalaï n'a eu de cesse de clamer haut et fort que les fonds issus de certains programmes et Ong soutiennent le terrorisme au Cameroun. Pour venir à bout de l’hydre, cet avocat n’a pas hésité à monter un dossier juridique en béton qui a déjà fait tomber d'autres grosses pointures de l’apologie du terrorisme dans le Noso. Aux yeux de nos commentateurs, Me Emmanuel Nshalaï