Actualités of Saturday, 12 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Flagellé, obligé à manger de la boue : le film de la torture de Paul Chouta (vidéo)

Le journaliste de CamerounWeb a échappé à la mort Le journaliste de CamerounWeb a échappé à la mort

• Paul Chouta a été agressé

• Le journaliste de CamerounWeb a échappé à la mort

• Retour sur le drame



Les langues se délient après l’agression du journaliste et lanceur d’alerte Paul Chouta. Au-delà des images du journaliste de Camerounweb qui se sont retrouvées sur les réseaux sociaux, il s’est agi en réalité d’une séance de torture qui devrait se conclure par l’assassinat du journaliste. D’après les recoupements de Remy Ngono, Paul Chouta a connu les pires humiliations.

‘’Il a reçu des cailloux partout. Il a par la suite été flagellé comme Jésus. Ils prirent un long baton avec lequel on le frappa. Il a beau hurlé, il a beau supplié mais qui pour l'écouter en cet instant? Epuisé, pour l'humilier, on le déshabilla. Il fut laissé pratiquement nu comme un ver de terre. Suite à de violtents coups, il s'est mis à vomir du sang. Un autre exactement comme au massacre de Jesus, viendra avec une tige de bananier pour l'assommer. Il fallait qu'il mange la boue. Non seulement il fut trimbalé dans la boue, ils y en ont mis dans sa bouche. Il fut traité de cochon.
’’, relate-t-il.

La tragédie contrairement à certains récits, n’a pas pris fin parce que les bourreaux n’ont pas voulu ‘’achever’’ Chouta. Ils ont été perturbés dans leur manœuvre par un motocycliste. Ce dernier sans agir directement, a permis d’éviter le pire au journaliste de CamerounWeb.

‘’C'est à cet instant qu'un conducteur de moto de passage constatant qu'il y avait une scène bizarre qui se passait, dépassa un peu l'endroit où Paul Chouta était en train de se faire torturer et s'arrête un peu plus loin. C'est ainsi que les agresseurs convaincus qu'ils ont été remarqués décidèrent de monter rapidement dans le véhicule convaincus que Paul Chouta ne pouvait pas survivre des coups reçus’’, raconte J. Remy Ngono.