Actualités of Thursday, 25 June 2015

Source: Cameroon Tribune

Formations à l’étranger: 189 dossiers examinés

C’était dans le cadre de la 76e session de la Commission nationale d’évaluation tenue hier à Yaoundé. Un faux diplôme détecté et un cas de rejet sur les 189 équivalences sollicitées.

C’est ce qui ressort des travaux de la 76e session ordinaire de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger (CNE) présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), Horace Ngomo Manga. Les travaux se sont en effet déroulés hier à Yaoundé dans trois sous-commissions techniques : diplômes techniques et professionnels, diplômes académiques et diplômes de l’enseignement général.

Les experts y ont passé au peigne fin tous les diplômes obtenus à l’étranger par les étudiants camerounais en vue de les authentifier et trouver leur équivalence dans le système universitaire camerounais.

« Nous sommes aujourd’hui à 98,94% d’équivalences accordées. C’est-à-dire que sur les 189 équivalences sollicitées, 187 ont été accordées, nous avons eu une équivalence qui a été rejetée et un cas de faux. Pour ce dernier cas, il s’agit d’un Monsieur qui a ramené de l’étranger un diplôme d’architecte. Lorsque nous avons passé son dossier au scanner, nous nous sommes rendus compte qu’il s’est approprié le diplôme de son camarade », a confié Roger Bernard Onomo Etaba, sous-directeur des équivalences à la direction de la coordination des activités académiques au Minesup.

Et comme au Minesup, c’est une question de justice et d’équité : « Ce Monsieur est en train d’exercer quelque part le métier d’architecte, mais la commission a pris ses décisions et va la transmettre à l’appréciation du ministre pour que la terre entière en soit informée.

La délicatesse que nous gérons aux équivalences, c’est que nous avons des usagers qui exercent sur le terrain avec des qualifications qui ne sont pas les leurs. C’est parce que ces derniers trouvent quelques difficultés dans leurs prises en charge qu’ils nous sollicitent. Et nous faisons une lecture de la vérité », conclut Roger Bernard Onomo Etatba.

La CNE est, en effet, chargée de proposer les équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, nationaux et étrangers, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales dont les diplômes sont susceptibles de permettre l’intégration dans la fonction publique camerounaise.