Ce jeudi 17 novembre, le porte parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, le professeur Alain Fogue et d'autres militants du MRC ont rendez-vous avec les juges au Tribunal de Yaoundé.

Alors que les prisonniers sont attendus par les juges, l'on observe un lourd dispositif policier visant à interdire l'accès au procès aux familles des personnes emprisonnées, ainsi qu'aux militants du MRC, parti dont ils sont membres.

Le Mouvement Free Bibou Nissack, a décidé de faire vivre aux Camerounais, tous les moments importants du procès de ce jeudi 17 novembre.

Dans une publication, le Mouvement indique que Bibou Nissack et les autres prisonnier "comparaissent de nouveau ce jour par devant cette juridiction.
Les alentours du tribunal sont barricadés par les forces de police. En conséquence, les familles (épouses, frères, sœurs, et autres proches parents) et connaissances interdits d'accès au tribunal par le dispositif de filtrage policier et nombre de tracasseries du même ordre".

"Durant la dernière audience déjà, les prisonniers d'opinion avaient dû expressément réclamer au tribunal l'autorisation d'accès de leurs proches, le procès étant public cela était de droit avaient-ils argué. Incroyable abus réitéré ce jour, en vue de garder le Tribunal arbitrairement vide. Les prisonniers d'opinion quant à eux, sont annoncés en approche du Tribunal d'un moment à l'autre", ajoute le Mouvement Free Bibou Nissack.

La comparution des prisonniers politiques du MRC ce jeudi se passe moins de 24 heures après une conférence de presse animé par le prof Maurice Kamto, à propos des militants de son parti, victimes de violation des droits de l'Homme, selon les Nations Unies.