Actualités of Sunday, 16 March 2025

Source: www.camerounweb.com

Fortune : les 5 puissantes entreprises où Chantal Biya est actionnaire

Fortune de Chantal Biya Fortune de Chantal Biya

Chantal Biya, la femme du président de la République, vit dans une grosse fortune. Pour des personnes comme elles, seul un revirement spectaculaire de situation peut les faire redevenir pauvre. La première dame ne se contente pas en effet de ce que gagne son mari Paul Biya. Elle a des activités à côté qui lui rapportent plusieurs milliards de francs CFA chaque année.

La femme née le 4 décembre 1970 est très active dans la vie socioéconomique. L’un de ses principaux revenus est tiré de la vente du pagne du 8 mars, Journée internationale des femmes.

Chantal a des actions dans Tradex. Fondée en 1999 par la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Tradex est une société qui est spécialisée dans la commercialisation des produits pétroliers. C’est devenu un marketer de poids au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac).

On parle également de la filiale Standard Chartered Bank qui est une banque internationale de premier plan qui vise à aider les particuliers et les entreprises à prospérer en Europe, dans les Amériques, en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient.

Chantal Biya a par ailleurs son mot à dire au niveau du groupe Santa Lucia, d’Afriland First Bank et de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Cicam a été fondée en 1965, résultant de la collaboration entre l’État camerounais, la Banque allemande de développement (DEG) et le groupe textile alsacien DMC. La Cicam offre une large gamme de produits textiles distribués à travers le Cameroun.

Elle transforme le coton en tissus. Sa filiale Newco facilite la distribution. Cicam est le principal fabricant de textiles au Cameroun, offrant divers produits, dont les pagnes, le linge de maison, les tissus pour hôtel, et d’autres textiles.

Dans le cas de la Cicam justement, selon une source, le business autour du pagne du 8 mars est l’œuvre de Chantal Biya. « Voilà pourquoi c’est un page obligatoire dans la fonction publique et dans certaines sociétés publiques et parapubliques et même privées. Chaque pagne acheté égal à l’augmentation de la fortune de Chantal Biya. En fait, derrière cette histoire de 8 mars, ce sont les pauvres camerounaises qui enrichissent davantage la première dame », remarque-t-elle.

Ce que dénonce le lanceur d’alerte est en effet anormal. « Il n’y a qu’au Cameroun qu’on peut voir ce genre de choses. Dans les autres pays, on scrute les fortunes. Prenons, mais au moins donnons aussi au peuple qui vous a mis là-bas. S’il n’y avait pas ce fossé misérable entre le peuple et ces gens, c’est qu’on ne remarque même pas qu’ils ont des fortunes », déplore un citoyen.