Samuel Eto'o Fils a échoué dernièrement dans sa tentative de faire son entrée dans le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Son compatriote Mbombo Njoya a également été refusé. S'agissant de cette élection, après le rejet de sa candidature, Samuel Eto'o Fils traine la CAF devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), apprend-on de Boris Bertolt qui le dit en ces termes.
Samuel Eto'o Fils, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) depuis décembre 2021, visait une place au sein du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Cependant, sa candidature a été rejetée par une décision du comité de gouvernance de la CAF, réuni le 24 janvier 2025.
La candidature de Samuel Eto'o Fils avait été rejetée pour manquement à l'éthique. En effet, l'ancien footballeur Samuel Eto'o Fils avait été condamné à 22 mois de prison pour fraude fiscale en Espagne, le lundi 20 juin 2022.
Le Camerounais, star du FC Barcelone et de l'Inter Milan, a été accusé d'avoir caché 3,8 millions d'euros (presque 2 milliards de francs CFA) au fisc espagnol lorsqu'il jouait en Espagne, entre 2006 et 2009.
Par ailleurs, en septembre 2024, La Commission de discipline de la FIFA a sanctionné le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils, d'une interdiction d'assister aux matches des équipes représentatives du Cameroun pour une durée de six mois, pour avoir enfreint les articles 13 (comportement offensant et violation des principes du fair-play) et 14 (incorrection de joueurs et officiels) du Code disciplinaire de la FIFA.
Malgré cela, le président de la Fecafoot conteste le rejet de sa candidature au Comité exécutif de la CAF dont les élections sont prévues cette année. Il a décidé d'aller devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Samuel Eto'o Fils n'est pas le seul à faire recours au TAS. Jean-Guy Blaise Mayolas, qui dirige la Fédération congolaise de football (Fecofoot) et Maclean Letshwiti, président de la Botswana Football Association (BFA) jusqu'en septembre dernier, ont ainsi saisi le TAS le 28 janvier en procédure d'urgence. Le premier a vu son dossier à la CAF rejeté à cause d'une suspension de six mois infligée en 2015 par la FIFA, quand le second n'avait pas obtenu le parrainage de sa propre fédération.