Actualités of Monday, 22 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Françoise Mbanga : la maison de la championne Olympique confisquée ; Laurent Esso saisi

La maison de Françoise Mbango a été confisquée La maison de Françoise Mbango a été confisquée

La maison de Françoise Mbango a été confisquée par une dame depuis 10 ans qui ne paie pas le loyer, a appris la rédaction de camerounweb. C’est Boris Bertolt qui rend public l’information avec des preuves.

« Ils (elles) n‘ont plus peur de rien. L’Etat est à eux. Ils confisquent vos biens et vous ne pouvez rien faire. Car la justice les appartient. C’est la triste réalité à laquelle fait face la seule athlète championne Olympique de l’histoire du Cameroun : Françoise Mbanga », indique le journaliste.

En effet, une certaine Ambassa Ndi Brigitte occupe la maison de Françoise Mbango à Douala depuis 10 ans. Selon les informations parvenues à notre rédaction, elle ne paie pas de loyer et doit aujourd’hui plus 30 millions Fcfa à l’athlète.

Malgré une décision de justice, Ambassa Ndi Brigitte a décidé de ne pas libérer la maison de dame Françoise Mbanga. La réquisition pour l’expulsion a disparu entre le parquet et le préfet du Wouri. Les plaintes également disparaissent dans les unités d’enquête.

Le ministre de la justice, Laurent ESSO a été officiellement saisi le 18 août 2022. « Ma Foi en nos Institutions Républicaines m'oblige de nouveau à me tourner vers votre haute bienveillance afin de solliciter facilitation pour l'application d'une justice rendue par Grosse du jugement CIV N° 497 du 08 Mai 2012 (deux mille douze, nous sommes en 2022) dans l'affaire d'expulsion de dame Ambassa Ndi Brigitte, la réquisition à force publique, introduite par Me Towa, Huissier de Justice s'étant volatilisée entre le Parquet du Procureur de la République et La Préfecture du Wouri », a écrit l’athlète dans sa note.

« Malgré plus de 10 ans de filouterie de loyers correspondant à près de 30 millions de francs CFA, aucune poursuite pénale n'a pu prospérer jusqu'ici, toutes les plaintes ayant été distraites dans les unités d'enquête. L'unique bien fertile d'une misérable famille séquestré, stagnation et arrêt des cursus scolaires, prises en charge sanitaires défectueuses et morts d'hommes se chevauchent au quotidien. Le pays de droit s'abandonne-t-il au karma ou alors incite-t-il les républicains à se faire justice ? », poursuit-elle.

« La famille Dikanda serait-elle en voie de devenir Dikolo en miniature ou alors l'est-elle déjà ? Encre et salive ayant tari, nos corps déplumés sollicitent l'intervention de votre Excellente rectitude, pour mise à disposition de la Force Publique, du moment où « La Justice élève une Nation. Dans cette attente Excellence Monsieur Le Ministre d'Etat, Profonds respects », conclut-elle.