En visite au Cameroun en juillet 2015, le président français, François Hollande, avait reconnu le génocide des années 1950 et 1960 commis au Cameroun par la France.

Henri Hogbé Nlend, ancien ministre et président du Conseil Général de l’UPC, a relancé auprès du Gouvernement français le 02 avril dernier, le dossier des «crimes et massacres coloniaux» commis au Cameroun dans les années de l’indépendance.

Dans sa correspondance adressée à François Hollande, Hogbé Nlend souhaiterait que le programme «Travail de mémoire et de transmission» proposé et retenu pour les luttes et guerres d’indépendance en Afrique du Nord soit également proposé et retenu pour la lutte et guerre d’indépendance du Cameroun des années 1960.

L’UPC qui a combattu corps et âme dans les années du marquis pour la libération du Cameroun se dit disposée «à coopérer avec l’ancienne puissance coloniale pour le règlement du CONTENTIEUX HISTORIQUE» qui oppose le Cameroun à la France. En répondant à Hogbé Nlend à travers son chef de cabinet, François Hollande a indiqué qu’il a pris connaissance des attentes exprimées dans la correspondance.

Lors de son passage à Yaoundé le 03 juillet 2015 François Hollande avait reconnu la répression des colons dans la Sanaga-Maritime et en pays Bamiléké dans la guerre de l’Indépendance. Cette déclaration est la première d’un chef d’État français sur ce drame de l’histoire du Cameroun.

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