" La France est le premier partenaire du Cameroun. Ce pays est presque le premier bénéficiaire de l’aide au développement. Nous avons renforcé notre coopération. Nous sommes ensemble, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Nous condamnons tous ensemble les actes de Boko Haram. Nous avons également mis sur pied, au plan militaire, une coopération très riche. Et en faveur des populations de l’Extrême-Nord, nous avons des actions humanitaires et de développement.
Nous savons aussi qu’il y a d’autres problèmes dans la sous-région, je pense à la République centrafricaine d’où je viens. Il y a une action commune entre la France et le Cameroun. Sur un autre plan, la tenue des élections en France n’a pas été évoquée.
D’abord, parce qu’il y a une continuité de l’Etat, parce que la relation franco-camerounaise est finalement inscrite dans la durée, dans les gènes et de la France et du Cameroun. L’histoire entre les deux pays est très riche et forte. Et je n’imagine pas que cette élection puisse interférer sur les relations entre le Cameroun et la France ".