• Franck Biya pourrait être convoqué

• Denis Emilien Atangana suggère qu'il soit auditionné

• Il devrait se prononcer sur les sorties et actions du mouvement des Franckistes


Le fils aîné du président Paul Biya pourrait bientôt faire face aux services de sécurité camerounaise.

C'est ce que suggère Denis Emilien Atangana dans une récente sortie. Selon le président du Front des démocrates camerounais, Franck Biya a été assez indifférent et silencieux face aux multiples sortie des militants du mouvement des Franckistes.

Denis Emilien Atangana estime qu'on ne sait réellement pas si Franck Biya est personnellement impliqué dans les affaires de ce mouvement ou non.

C'est donc de ce constat qu'il estime qu'il devrait se faire auditionner pour mettre les choses au clair.

«M.Franck Emmanuel Biya doit être convoqué par les services de sécurité. Depuis pratiquement 4 ans nous entendons parler d’un certain mouvement qui porte son nom », indique Denis Emilien Atangana.

« Rien ne justifie que pendant plus de 4 ans des individus prennent des initiatives en son nom alors qu’il reste muet », a-t-il déploré.

« Il doit être auditionné pour dire s’il est impliqué ou non à cette initiative. A-t-il marqué son accord pour ce mouvement qui se déchire ? Il faut bien que les camerounais le sachent. S’il n’est pas d’accord avec ce mouvement que le Ministre de l’administration territoriale prenne ses responsabilités en interdisant les activités d’une association illégal sur l’entendu du territoire national», précise Denis Emilien Atangana.

Pour Denis Emilien Atangana, « si M. Franck Biya manifeste l’intention d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, et bien en tant que camerounais c’est son droit ».

« Mais qu’il sache que ça va se jouer en conformité avec la constitution et dans les urnes », a-t-il écrit.


Plusieurs franckistes arrêtés après le départ de Macron

Ils étaient activement recherchés par la police camerounaise. Ils sont plusieurs jeunes militants qui avaient pris sur eux d’afficher des effigies à la gloire de Franck Biya comme successeur de son père.

Avant l'arrivée du président français Emmanuel Macron au Cameroun, instructions a été donné de dégager toutes ces affiches et banderoles.

C'est donc sur instruction du directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo que ces effigies ont été enlevées.

On annonce plusieurs personnes arrêtées. D'autres auraient également pris la fuite.

Parmi les personnes arrêtées, et qui ont été détenues au commissariat central n1 de Yaoundé, figuraient Tchouta Marthe Marguerite, Mengan même Marc Aurélien, Anyouzoa Mbida Éric Arcene, Belinga Obama, Ayissi Robert, Nkoumou Jean chanel, Atangana Assembe Norbert Hermann, Abafack Marc Berthol, Akoa Marie Christelle, Ntsama mpega Christian et Sandjock Yves

Mais à la présidence de la République, l’on soupçonne des acteurs au cœur de l’appareil d’être derrière cette campagne. Cependant n’empêche que plusieurs observateurs de la scène politique camerounaise estime que Franck Biya penserait déjà à succéder à son père.

Les élections présidentielles s'annoncent bien au Cameroun. Encore quelques années et les Camerounais sauront leur prochain président de la République.

Paul Biya, même s'il est annoncé candidat de son parti politique, ne s'est pas lui-même prononcé sur la question.

Au palais de l'unité à Etoudi ce mardi, la question de la succession a refait surface. Une journaliste de RFI en a fait cas lors des séances de questions réponses lors de la conférence de presse donnée par les deux présidents.

En marge des discours, Paul Biya a posé un acte qui n'est pas anodin. Il a présenté une personne qui lui serait spéciale. Cette personne, n'est autre que son fils aîné Franck Biya.

Le président de la République camerounaise a donc officiellement présenté son fils Franck à Emmanuel Macron au palais présidentiel.

Aucune autre information complémentaire n'a fuité. Serait ce déjà les bruits du couloir qui ont fuité ? Des signes qui annoncent la succession ? Aucune réponse ne saurait être donnée pour l'heure.