Le fils du chef de l'Etat camerounais est un homme d'affaires qui se veut discret. Mais c'est aussi avant tout, un des potentiels successeurs de Paul Biya, même s'il n'a pas encore déclaré sa candidature.
C'est dire que Franck Biya intrigue, et suscite des interrogations, ses faits et gestes surveillés par ceux qui le voient comme un concurrent sérieux dans la course pour la succession de Paul Biya.
C'est ce que croit, en tout cas l'hebdomadaire l'Avenir. Dans sa livraison de ce mardi 02 mai, le journal affirme que Franck Biya est la cible de certaines mains noire qui veulent le "sacrifier".
"Affaire Savannah Energie: qui veut sacrifier Franck Biya?", titre le journal à sa Une ce jour.
Dans le journal, notre confrère lave le nom et l'honneur du fils du chef de l'Etat en apportant des informations, qui prouveraient, selon lui, qu'il n'est ni de près, ni de loin mêlé à la nébuleuse Savannah Energy. Bref, qu'il y a une arme pointée injustement contre lui.
"Alors que la presse avait identifié Franck Biya comme celui qui dans l'ombre, tire les ficelle pour Savannah Energy, Yacine Yafi, s'est voulu péremptoire: Savannah Energy, ses dirigeants, ses employés et ses conseils… n'ont jamais eu de contact avec Franck Biya relativement à notre transaction avec SNH. Jamais...", lit-on dans le journal, notamment à la Une.