C’est l’une des résolutions attendues du 3è Conseil d’administration de cette institution tenu le 08 octobre 2015 à l’université de Yaoundé II à Soa.
Il s’est également agi au cours de ces travaux, du bilan de l’exercice 2014 des perspectives devant permettre aux établissements d’enseignement supérieur de s’auto-évaluer.
« Comme vous le savez en ce moment, toutes les universités sont engagées dans le cadre relatif à ce qu’on appelle l’assurance-qualité.
Et la Francophonie, à travers l’Institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire (Ifgu), les accompagne parce que l’Ifgu mobilise un certain nombre d’exercices pouvant permettre à ces universités qui veulent s’inculquer elles-mêmes une véritable culture d’évaluation de pouvoir le faire ».
Affirmation du Prof Adolphe Minkoa She, président du conseil d’administration de l’Ifgu à la presse. C’était hier jeudi 08 octobre, à l’entame des travaux du 3è conseil d’administration (Ca) de l’Ifgu.
Selon le dossier de presse conçu à cet effet, des assises qui se sont déroulées en atelier, ont porté sur les missions d’accompagnement dans les établissements bénéficiaires du projet pilote d’appui à l’auto-évaluation ; la formation sur l’assurance qualité de l’auto-évaluation au profit des établissements non sélectionnés dans le cadre du projet pilote d’appui à l’auto-évaluation.
Ont aussi été portés à l’ordre du jour de 3è Ca de l’Ifgu, l’extension du projet d’appui à l’auto-évaluation ; le projet de renforcement de la gouvernance universitaire des institutions camerounaises d’enseignement supérieur (convention avec le ministère de l’Enseignement supérieur). Enfin, le projet de refonte du site internet de l’Ifgu.
Pour la suite, le Prof Adolphe Minkoa s’est lui, réjoui du « fort engouement des institutions universitaires du champ (de la francophonie, Ndlr) pour être accompagnées par l’Ifgu ». Sur ce sujet, l’agrégé de Droit et vice-recteur de l’université de Yaoundé II, laquelle abrite le siège de l’Ifgu, renchérit : « Il s’agit d’amplifier cette phase pilote et de donner à l’Ifgu, des moyens pour se déployer au mieux.
Raison pour laquelle la direction de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf), a prévu dans le cadre de ce Ca, la désignation d’un secrétaire exécutif, afin que l’Ifgu puisse se déployer dans des meilleures conditions.
Secrétariat exécutif (permanent) de l’Ifgu qui selon le Prof Adolphe Minkoa She, nécessitera plus de personnels. « Pas seulement des enseignants d’universités, mais aussi des personnels d’appui, a-t-il cependant précisé.
Présent au 3è Ca de l’Ifgu, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), a par le biais de son secrétaire général le Prof Betrand Mbatchi, a quant à lui, affirmé qu’au terme de la 1ère phase pilote, le Cames procédera à des ajustements, et étendra la procédure à d’aitres universités.
Parce que selon l’universitaire, « toutes les difficultés que rencontrent les universités, les étudiants, sont liés à problèmes de gouvernance ».
Et d’ajouter que « même si cela demande beaucoup de moyens, il faut de l’envie pour ce qu’on a envie de faire, et la gouvernance procède de tout cela ».
Bon à savoir, l’Ifgu est une évolution de l’Institut panafricain de gouvernance universitaire, un projet lancé au cours de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur de l’Unesco, à Paris, du 05 au 08 juillet 2009.
A vocation internationale, l’Ifgu qui concourt au bon fonctionnement des universités francophones du Sud, est une des cinq agences de l’Auf.
Toutefois, au moment ouu nous allions sous presse, rien n’avait encore filtré du nom du secrétaire exécutif à nommer de l’Ifgu, encore moins de la date du prochain conseil d’administration.