Actualités of Sunday, 24 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Frappes de l’armée : débandade chez les leaders séparatistes du NOSO

Plusieurs combattants séparatistes sont tombés Plusieurs combattants séparatistes sont tombés

Les mauvaises nouvelles s’enchainent pour les groupes armés séparatistes qui sèment la terreur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Quelques jours après la neutralisation du sulfureux général Bitter Kola et ses hommes dans la région du Sud-Ouest, c’est le tour du Général RK et ses lieutenants de subir la foudre des militaires camerounais.

La série de deuils dans la République virtuelle de l’Ambazonie crée des tensions au sein de la diaspora. Certains soutiens de ces groupes armés dénoncent les commentaires qui n’honorent pas la mémoire de leurs combattants. C’est le cas de Mark Bareta. Sur son compte X (ancien Twitter), il appelle la communauté ambazonienne résidant dans la diaspora à respecter la mémoire des combattants séparatistes tombés.

« Lorsqu'un combattant tombe, peu importe ce qu'il a fait, peu importe les erreurs qu'il a commises, peu importe le groupe sous lequel il a combattu et s'est identifié, ceux d'entre nous qui sont dans la diaspora ne devraient JAMAIS célébrer sa mort ou écrire des histoires qui le dédaignent à cause de notre groupisme. Le fait que ces héros aient pris des armes pour défendre leur patrie est le plus grand honneur qu'ils aient donné à l'Ambazonie et que Dieu continue à protéger ceux qui sont encore en vie jusqu'à Buea », explique-t-il.

Financer la guerre

Certains Camerounais de la diaspora ont été régulièrement accusés par le régime Biya de financer la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La justice américaine avait d’ailleurs ouvert une enquête contre plusieurs leaders séparatistes. Cela ne décourage pas pour autant Bark Bareta.

Dans sa publication, il invite la diaspora à intensifier le financement de la guerre. « Ces messieurs et ces dames ont volontairement pris les armes pour défendre leur patrie. Ceux d'entre nous qui font partie de la diaspora ont la chance que la révolution les ait rencontrés ici, nous apportons notre propre contribution, et le plus que nous puissions faire est de financer la guerre et de frapper aux portes de la diplomatie. Nous avons encore du retard à rattraper », a-t-il déclaré.