Préserver l’intégrité territoriale sans sacrifier l’hospitalité des Camerounais. Tel est le principal enjeu de la réunion sur la sécurité transfrontalière Cameroun-République Centrafricaine qui se tient ce mardi 16 novembre 2021 dans la ville centrafricaine de Bouar. Sur Instructions du Chef de l’État, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo y conduit une délégation interministérielle de première importance.
Le 15 novembre 2021, à son arrivée à Bertoua, en route pour Bouar, le MINDEF a pris le pouls de la situation au cours d’une concertation élargie aux Forces de Défense et autres autorités administratives de la Région de l’Est.
L ’importance de la mission de haute sécurité que conduit le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense à BOUAR en République Centrafricaine, se justifie par la qualité de la délégation que conduit le Ministre Délégué à la Présidence, chargé de la Défense. Outre les officiers généraux avec en bonne place, le Chef d’État-major des Armées, René Claude Meka, on note des présences significatives : le représentant de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale mais aussi l’Administration Territoriale représentée pour la circonstance, par les Gouverneurs de l’Est et de l’Adamaoua. Les deux Régions partagent avec la République Centrafricaine une frontière longue de plus 800 kilomètres. Ces dernières années, cette frontière a fait face aux incursions menées par des bandes armées, venues de la RCA. Parmi les exactions, celles dont souvent victimes les camionneurs du corridor Douala-Bangui mettant en cause les rebelles centrafricains.
Les crises sociopolitiques dans la RCA voisine, ont eu pour corolaires, l’arrivée des milliers de réfugiés centrafricains en terre camerounaise. La rencontre à huis-clos tenue à Bertoua avec le MINDEF a permis d’harmoniser les dernières nouvelles du terrain.
Pendant près de deux heures, Joseph BETI ASSOMO a pris la température de la frontière, non sans en donner quelques orientations précises. Il faut rester vigilant et continuer à préserver l’intégrité du territoire mais aussi la légendaire hospitalité camerounaise. L’enjeu étant ici, la garantie de la paix et de la sécurité sur la bande frontalière