C'est l'essentiel de la réaction du patron du G27 suite à leur exclusion du Sdf au cours du Nec tenu samedi dernier.
De toute évidence, le parti de Ni John Fru Ndi est entré dans l'œil du cyclone. La pomme de discorde dans les rangs, née de ce que l'opinion appelle les batailles de succession a atteint son paroxysme, le point de retour. L'impossible réconciliation, donc le schisme. A la question, qui doit légitimement ou légalement tenir les manettes du Sdf, le camp Nintcheu ne doute pas un seul instant que cette prérogative lui revienne en dépit de son exclusion qu'elle minimise. A son sens, "cette exclusion est une fuite en avant pathétique. En réalité, ces derniers affichent une sérénité déconcertante qui en rajoute sur la dimension des soubresauts morbides qui traversent ce parti dans les jours à venir. " Ils sont complètement déstabilisés par notre procédure devant les tribunaux...Ils croient naïvement qu'en nous excluant, ils vont l'arrêter", assène Jean Michel Nintcheu déterminé à en découdre. Il poursuit en indiquant que la décision d'exclusion est nulle et de nulle effet, puisque par ailleurs, soutient_il, c'est le Nec qu'ils ont contesté la légalité qui les a "sanctionnés". Les guillemets à l'écrit traduisent la sémantique relative ou résiduelle de la sanction d'exclusion dont ils s'en démarquent. Comme pour rassurer de la certitude que son camp va prendre le dessus sur celui du Chairman, il assène triomphateur:" C'est une bataille que nous allons gagner. Nous demandons à la base militante du Sdf originel de rester sereine". Le mot est lâché : Sdf originel. Va-t-on vers une implosion de cette famille poitique en deux partis irréconciliables : le Sdf et le Sdf originel ? Les prochains jours vont certainement apporter plus de précisions.