Dans un retentissant événement ecclésiastique au Cameroun, deux prêtres camerounais, Fr Amin Doh et Fr Félix Nkafru, ont pris une décision audacieuse de ne pas retourner au pays malgré la fin officielle de leur mission aux États-Unis. Cette situation a suscité une vive controverse au sein de la communauté religieuse, notamment après la lettre de suspension émise par l'évêque de Buea, qui a ajouté une dimension supplémentaire à cette affaire complexe.
Ces deux prêtres, qui avaient été affectés aux États-Unis pour une mission spécifique, ont choisi de rester à l'étranger au lieu de rentrer au Cameroun à la fin de leur mandat. Cette décision, bien qu'inhabituelle, a ouvert la voie à des interrogations profondes sur les raisons de leur choix.
Selon des sources proches des prêtres, ils auraient exprimé leur désir de poursuivre leurs engagements religieux dans un environnement différent de celui auquel ils étaient habitués au Cameroun. Pour certains observateurs, cette décision pourrait refléter une recherche de « pâturages verts » à l'étranger, où ils peuvent continuer à exercer leur ministère dans des contextes diversifiés.
L'évêque de Buea a réagi à cette situation en émettant une lettre de suspension, officialisant ainsi la fin de leur service actif dans le diocèse. Cependant, cette lettre n'a pas réussi à ramener les prêtres au pays, et leur situation demeure en suspens.
L'affaire des deux prêtres illustre les défis auxquels sont confrontés les prêtres dans un monde de plus en plus mondialisé. Alors que la mobilité internationale devient de plus en plus accessible, certains membres du clergé envisagent des opportunités à l'étranger pour élargir leur expérience et leur contribution à l'Église.
Cependant, cette démarche soulève également des questions importantes concernant la fidélité à la mission et aux engagements de l'Église. Pour beaucoup, cette affaire rappelle la nécessité d'un dialogue ouvert et d'un accompagnement pastoral pour aider les prêtres à naviguer dans des décisions aussi cruciales.
L'avenir de Fr Amin Doh et Fr Félix Nkafru reste incertain, mais leur choix de ne pas revenir au Cameroun après leur mission à l'étranger continuera à susciter des débats au sein de la communauté religieuse. La question de savoir si ces prêtres ont réellement trouvé des « pâturages verts » à l'étranger ou s'ils sont en quête d'une nouvelle voie spirituelle demeure une énigme qui intrigue et interroge la foi et la loyauté au sein de l'Église catholique au Cameroun.