play videoL'attaque a fait un mort
• Deux mois après l'attaque de l'église de Bali, de graves révélations pèsent sur l'armée
• Le pasteur qui est sorti indemne de l'attaque cite les auteurs
• Cette attaque a causé la mort d'une femme en août dernier
De graves révélations sur l'attaque d'une église presbytérienne au NOSO qui incriminent le régime Biya et l'armée camerounaise. Deux mois après la terrible fusillade de l'église de Bali, le pasteur touché lors de l'attaque, s'est remis de son coma. Après ce long temps de convalescence, il a décidé de déballer les circonstances de ce drame survenu en août 2021 à Bali en zone anglophone et qui a causé la mort d'une dame et d'un blessé grave dont le pasteur.
Le gouvernement n'a pas fait une sortie officielle sur cet incident. Mais le porte-parole de l’armée, le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo avait dans un communiqué tenu les sécessionnistes responsables de cette sanglante attaque.
Le pasteur révérend Voma Simon Montoh devant ses fidèles, a tenu à révéler les auteurs de l'attaque de son église. Il déclare que ce sont les militaires de l'armée camerounaise qui ont ouvert le feu sur l'église presbytérienne le 22 août dernier et non les sécessionnistes comme le gouvernement l'a prétendu.
Il déshabille le gouvernement camerounais ! "du sang a été versé dans l'église... ce sont les militaires qui ont tué notre soeur, décédée sur le coup", a-t-il révélé dans la vidéo ci-dessous.
Pour rappel, les fidèles de l'église à Bali Nyonga, dans le département de Mezam, dans la région du Nord-Ouest, sont en pleine adoration quand les tirs pleuvaient sur l'église. Dans une vidéo qui avait le tour de la toile, se trouvait une dame du nom de Grace baignant dans son sang, quant au pasteur blessé gravement, il a été conduit aux soins intensifs. Les organisations de défense des droits de l'homme ont condamné cette attaque et demancent des comptes au gouvernement. Des comptes qui jusqu'alors n'ont pas été faits. " Les autorités camerounaises sont dans l’obligation d’apporter une réponse conforme au droit et de protéger les droits des populations pendant les périodes de violence ", a déclaré dans un rapport sur le Cameroun, Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à l’ONG Human Rights Watch.