Près de 6 mois après l'odieux assassinat de Martinez Zogo, les révélations continuent de faire trembler les hautes sphères du pouvoir. L'instruction dans l'affaire Martinez Zogo avance à grands pas, sous la houlette du juge d'instruction du Tribunal militaire, le Lieutenant-Colonel Sikati Kamwo Florent Aimé, qui ne laisse aucun détail au hasard. De nouvelles arrestations ont eu lieu récemment, mettant en cause des individus qui pensaient jusqu'alors échapper à la machine judiciaire, indique Lopaire Des Enfants Lopaire
En début de semaine, le Commissaire de police principal Saiwang et l'officier de police Heudji, tous deux agents de la DGRE (Direction générale de la recherche extérieure), ont été placés sous mandat de dépôt à la prison principale de Yaoundé. Ils sont poursuivis pour avoir fourni des données de géolocalisation sur le journaliste Martinez Zogo. Ces deux limiers, membres de la division des télécommunications de la DGRE, ont passé de nombreux jours à "tracer" les mouvements de Martinez Zogo. Le jour de son enlèvement, ils ont remis au chef du Commando, Justin Danwe, les coordonnées permettant de le géolocaliser.
Cette nouvelle révélation jette une lumière crue sur les agissements des forces de l'ordre impliquées dans cet assassinat. Les prochains jours seront décisifs pour Amougou Belinga, qui ne pourra vraisemblablement pas recouvrer sa liberté, contrairement à ce que prétendent ses soutiens. Des sources bien informées affirment qu'il est fort probable que sa période de détention soit prolongée de six mois supplémentaires, signant ainsi l'enterrement définitif de son rêve de sortir de prison. Selon ces mêmes indiscrétions, sa situation semble être désespérée.
Pendant ce temps, Martinez Zogo repose toujours à la morgue de l'hôpital Central de Yaoundé, en attendant que ses assassins reçoivent le châtiment qu'ils méritent. La justice devra faire son travail afin que la vérité éclate et que la mémoire de ce journaliste courageux soit honorée.