Actualités of Wednesday, 12 July 2017

Source: cameroon-info.net

GCE 2017: le Centre de Bamenda suspendu pour insécurité

Les correcteurs ont été orientés vers Buéa et Limbe Les correcteurs ont été orientés vers Buéa et Limbe

Cela est dû au climat d’insécurité qui a entouré la phase des inscriptions et de l’écrit de cet examen officiel. Ledit climat lui-même ayant été causé par la crise anglophone qui a perturbé le déroulement de l’école dans les Régions anglophones.

Dans son édition du 12 juillet 2017 le quotidien Le Jour relaie l’information selon laquelle, cette année le Centre de Bamenda dans la Région du Nord-Ouest ne fonctionnera pas. Ceci à cause du climat d’insécurité installé du fait de la crise anglophone. Il s’est vivement fait ressentir lors des phases des inscriptions et de l’écrit du General certificate of education (Gce) session 2017. Les enseignants qui devaient dès le 13 juillet 2017 procéder à la correction des copies des candidats ont donc été dirigés vers les Centres de rattachement de Buea et de Limbe dans la Région du Sud-Ouest.

Il est à préciser que le Centre de Bamenda devait abriter aussi les correcteurs du «Ordinary level». Cet examen est l’équivalent du Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Et les correcteurs du «Advanced level» l’équivalent du Baccalauréat devaient travailler à Buea.

Le quotidien souligne que Humphrey Ekema Monono le Registrar du Gce Board dans les convocations qu’il a fait parvenir aux correcteurs menace de suspendre tous ceux qui se présenteront en retard dans son Centre de rattachement. C’est donc du côté de la Région du Sud-Ouest que vont travailler tous les intervenants de la chaîne de correction des copies d’examen officiel.

Il se trouve que les conditions de travail sont mieux assurées de ce côté. Toutefois cette nouvelle donne pour les correcteurs a un inconvénient pour eux. Tout d’abord en raison de la faible participation des candidats, le nombre de jours de travail a été réduit. On passe de 10 jours à 8 pour les correcteurs du Gce Advanced level. Ce qui signifie qu’ils seront donc moins payés.