• Ils ont été surpris avec deux squelettes humains
• Ils ont été interpellés lors de l'opération ADANO
• Ils comptaient vendre leur butin à 15 millions de FCFA
Ils sont deux trafiquants à être arrêtés par la police camerounaise. Sur la Route Nationale N°1 à Gamba, département du Mayo-Rey, région de l'Adamaoua, les deux trafiquants d'ossements humains ont été mis aux arrêts dans le cadre de l'opération Adamaoua- Nord (ADANO) de la gendarmerie nationale, a appris la rédaction de camerounweb.
Ils ont été Interpellés par la Compagnie de Gendarmerie de Tchollire. C'est alors que les deux hommes avaient en leurs possessions deux squelettes qu'ils comptaient vendre à 15 millions de Fcfa.
Fort heureusement, Ils ont été apprehendés avant la transaction. Selon les explications des gendarmes, leur exploitation permettra de démanteler le réseau des trafiquants qui opèrent dans la région de l'Adamaoua et du nord.
Pour l'heure, on ignore d'où ils ont retiré les squelettes humains dont ils ont été en possession.
Des trafiquants d'écailles de pangolins arrêtés à Akonolinga
Ils sont au total quatre trafiquants à être arrêtés pour trafic d'écailles de pangolin dans la ville d’Akonolinga. Selon camer.be qui annonce l’information, « ils ont été arrêtés le 19 avril lors d'une opération coup de poing menée par les agents de la Délégation Départementale des Forêts et de la Faune du Nyong &Mfoumou en collaboration avec la Compagnie de Gendarmerie d'Akonolinga. »
Une ONG d’appui à l'application de la loi sur la faune sauvage, connue sous le nom de LAGA, a fourni une assistance technique lors de cette opération.
« Deux des trafiquants ont été arrêtés à quelques mètres des services des Eaux et Forêts et deux autres ont été arrêtés à leur domicile. Ils ont été surpris avec cinq sacs d'écailles de pangolin pesant 90 kilogrammes. Ils appartiennent à un réseau de trafic d'animaux sauvages opérant dans la région du centre », précisent nos confrères.
Le journal indique que le réseau est composé de trafiquants, chacun ayant un rôle précis à jouer dans la commercialisation illégale des écailles de pangolin. « L'un d'eux collectait les écailles de pangolins dans les villages autour d'Akonolinga. Il abattait parfois des pangolins et en achetait d’autres à des petits trafiquants qu'il avait contactés dans ces villages. Les autres jouaient le rôle d'intermédiaires, ils tuaient parfois eux-mêmes les pangolins, vendaient leur viande et stockaient les écailles chez eux », explique-t-on.
Selon les enquêtes, le Cameroun abrite trois des quatre espèces de pangolins africain : le pangolin à longue queue, le pangolin commun et le pangolin géant, qui figurent tous dans la catégorie des espèces intégralement protégées par la loi faunique de 1994.