Actualités of Friday, 4 November 2016

Source: cameroon-info.net

Garga Haman Adji milite pour les États-Unis d’Afrique

Garga Haman Adji, président de l’ADD Garga Haman Adji, président de l’ADD

Si l’Afrique veut être plus forte, elle doit avancer unie. Cette réflexion initiée par les pères du panafricanisme est reprise par Garga Haman Adji dans son livre «Le mal africain. Diagnostic et thérapie. Testament politique dédié aux États-Unis d’Afrique». L’Œil du Sahel a choisi d’en faire une note de lecture dans son numéro du 3 décembre 2016.

Une idée que l’auteur défend dès les premières lignes. Quelques extraits du livre sont publiés par le journal. «L’optimisation de la taille de l’État africain passe inéluctablement par la création des États-Unis d’Afrique dont la nécessité est aussi impérieuse qu’urgente…Aujourd’hui plus que jamais, les Africains doivent définitivement refuser de se résigner à subir un sort qu’ils ne méritent point. A cet effet, il leur suffit de construire la nation africaine et la démocratie, pour ne point se voir posséder parle système néocolonial ni phagocyter par la mondialisation…remèdes aux maux de l’Afrique et des Africains, dont le regroupement juridique, et politique de leurs États reste leur seule voie de salut, si tant est que les uns et les autres veuillent bien continuer d’exister dans la liberté et la dignité», soutient Garga Haman Adji.

Le président de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement pense en effet que le continent est asphyxié par le «Fardeau de la dette, vie en dessous du seuil de la pauvreté, VIH/SIDA, fièvre Ebola, choléra, tuberculose, paludisme, sécheresse, famine… ; mais aussi corruption, élections truquées,rebellions, confiscation de pouvoir, coups d’État, dictatures, guerres tribales, le tout assorti d’analphabétisme, de l’acculturation, de l’insouciance, de l’inconscience, de l’irresponsabilité… etc. Tous contribuent à faire de ce continent un cas social tout à fait spécial».

Une situation en partie due aux Africains eux-mêmes. «La passivité ou la résignation des populations, le tribalisme, le fatalisme, l’apathie et la léthargie, les esprits sectaires parachèvent l’édification du mal. De tout cela il se dégage un aperçu général sur la conception et la perception du pouvoir politique en Afrique et une esquisse d’explication de la confiscation caractérisée du pouvoir entre les mains de quelques nababs, en mal de réussite politique. Tout cet arsenal de malheurs, conjugué à un faisceau des menées néocolonialistes ou impérialistes, constitue ‘‘Le Mal africain’’».