Promouvoir l’approche Himo (Haute intensité de main-d’œuvre) pour limiter le chômage et la pauvreté à travers la création d’emplois au Cameroun. C’est l’objectif que recherche le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. C’est dans ce cadre que s’inscrit le séminaire sur la maitrise des compétences en Himo, organisé à l’intention des ingénieurs du secteur des bâtiments et travaux publics, qui s’est tenu du 10 au 15 mars dernier, au Centre des Métiers des Travaux Publics de Garoua.

Sous la coordination d’Herman Noé Panga, directeur du Centre des Métiers des Travaux Publics de Garoua et de Médard Kouatchou, coordonnateur de l’unité technique de l’Himo, la cérémonie d’ouverture a été marquée par le rappel des termes théoriques en rapport avec la pratique de la méthode Himo. Les 24 participants venaient de divers horizons et de diverses structures telles que les communes, et les Petites et Moyennes entreprises, d’ingénieurs en génie civil.

Utilité

Selon Médard Kouatchou, coordonnateur de l’unité technique de ce séminaire, la méthode Himo a un impact positif tant sur le plan social que financier. « C’est une approche que le gouvernement a choisie et qui permet de régler le problème de chômage et de pauvreté parce qu’il souhaite qu’en utilisant son budget d’investissement public, il y ait un impact beaucoup plus sur le plan social en matière de réduction de la pauvreté. Du coup, en optant pour cette approche Himo qui demande d’utiliser la main d’œuvre locale et des matériaux locaux pour réaliser les infrastructures de base, cela conduit donc à la création massive de l’emploi à l’endroit des jeunes », explique-t-il.

Durant le séminaire qui alliait théorie et pratique, les séminaristes ont construit un dalot au quartier Kanadi, près de la mosquée Dokobai. Pour Herman Noé Panga, directeur du Cmpt de Garoua qui a accueilli ladite formation, ces personnels formés devront à leur tour remplir leurs missions définies. « Nous nous engageons à être réguliers avec vous pour vos différentes formations. J’ai la ferme conviction de voir au sortir de vos travaux, de véritables ambassadeurs en Himo dans vos différentes localités, afin de contribuer efficacement à l’amélioration de la vie des populations », avait-il recommandé aux participants.