Actualités of Friday, 4 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Garoua : un camion de la Sodecoton produit un drame, trois 'cadres' tués sur le champ

Des drames sur les routes camerounaises Des drames sur les routes camerounaises

Encore un accident de la route. Et le bilan est une nouvelle fois encore cauchemardesque. Le choc a eu lieu entre un camion et une moto sur laquelle se trouvaient plusieurs personnes, même trop de personnes à vrai dire.

L’évènement malheureux s’est produit à Garoua qui est la capitale de la région du Nord du pays et le chef-lieu du département de la Bénoué.

« Les routes de Paul Biya. Garoua. Un camion de la Société de développement du coton (Sodecoton, entreprise camerounaise créée par décret présidentiel du 10 mai 1974 pour gérer la filière coton, ndlr) percute hier soir une moto tuant les quatre (04) passagers dont trois (03) enfants », écrit le lanceur d’alerte N’zui Manto.

Il explique que « c'est dans les ténèbres du quartier Laïnde que s'est produit le terrible drame dans la soirée. Un camion de la Sodecoton esquivant les nids d'éléphants sur la route a violemment percuté une moto à bord de laquelle se trouvaient 04 passagers à savoir le chauffeur et 03 enfants, tous décédés ».

« Les routes de Paul Biya ne tuent pas, ce sont les sectes et les loges qui tuent », conclut-t-il avec beaucoup d’ironie. Pour l’opinion publique les torts sont partagés mais c’est surtout « trois (03) futurs leaders » qui viennent d’être tués de la sorte, répètent beaucoup de citoyens, les enfants étant l’avenir d’un pays.

« Trois (03) choses interviennent lors d'un accident : l'état de la route, l'état du chauffeur et l'état du véhicule curieusement. Tous ces facteurs sont réunis pour tuer le Camerounais. Petite précision au Grand Nord ces véhicules de la Sodecoton font des navettes et la vitesse à laquelle les chauffeurs roulent laisse croire qu'ils sont payés au kilométrage... RIP aux victimes on aurait pu éviter ça », s’exclame un citoyen.

« 04 passagers sur une même moto. Tout ceci constitue tout d'abord une forme d'insécurité routière. Mettons-nous d'abord en situation de sécurité avant d'accuser les infrastructures. Sécurité routière nous sommes tous responsables. RIP. Ces infrastructures que nous accusons ont d'abord des règles. Respectons ces règles avant de les accuser. 04 personnes sur une moto ce n'est pas normal », ajoute un autre compatriote.