Le président de la République Paul Biya a signé avec son homologue Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo un contrat en marge du 15ème sommet des chefs d’États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

L’avocat international et acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane n’a pas mis beaucoup de temps pour dire que cet accord était une mauvaise chose pour le Cameroun et donc par conséquent pour les habitants.

Beaucoup de médias y compris le journal L'info à chaud ont rapidement fait leur devoir d’informer. À sa Une, on peut lire : « Accord sur les puits gaziers de Yoyo Énorme scandale ? ». Le journal papier écrit que « la Société civile des réconciliateurs qui suit depuis des mois l'évolution de cette opération qui a conduit à un accord sur l'exploitation des puits gaziers de Yoyo, situés à la frontière entre le Cameroun et la Guinée Équatoriale et d'Etinde, affirme que "cette convention est un énorme scandale comme celui du fer de la Lobe – Kribi" ».

Me Christian Bomo Ntimbane persiste et signe : « Si le gaz camerounais de Yoyo et d'Etinde avait été traité, liquéfié et transformé en ammoniac, méthanol au Cameroun, il aurait généré chaque année deux fois le budget actuel du Cameroun soit plus de 12 milles milliards de francs CFA ».

L’avocat au barreau de Paris se demande « qu'est ce qui a donc pu pousser Paul Biya, le président camerounais à priver le Cameroun son pays de si importants revenus au profit essentiellement de sociétés américaines et guinéennes ? Surtout américaines ».

« Plus est, en compromettant définitivement la naissance et le développement d'une industrie gazière génératrice d'emplois aux jeunes camerounais ? Comment expliquer cela ? Les Camerounais, toujours distraits et dans l'abrutissement ne se rendent même pas compte de ce qui se passe dans leur pays », enchaîne Me Christian Bomo Ntimbane.

Un observateur lui répond avec le cœur meurtri : « Le système actuel n'a aucun projet concret pour le développement et l'épanouissement des populations à son maintien au pouvoir. La solution c'est de chasser le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et on pourra réfléchir sur comment être heureux ensemble ».

Me Christian Bomo Ntimbane trouve qu’il pourrait être trop tard : « Ils auront déjà signé des contrats et vendu tout. Il faut dénoncer maintenant avant qu'il ne soit trop tard ».