Priorité sera accordée au redressement économique et social et à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Dans le cadre de la gestion des réfugiés internes dans la partie septentrionale du pays, plusieurs organismes internationaux assistent le gouvernement camerounais.
Parmi eux, l’Union européenne se démarque entre autres. Etant donné que les personnes réfugiées dépendent majoritairement de l’aide humanitaire, notamment de l’aide alimentaire fournie par le Programme alimentaire mondiale (PAM), dans des régions déjà marquées par les périodes d’insécurité alimentaire et de malnutrition chronique, cette augmentation de la population a généré des déséquilibres socio-économiques, et créée une pression sur les ressources naturelles en entraînant des tensions autour de celles-ci et de l’accès aux services de base (Eau, Hygiène, Assainissement, Santé, Education).
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Pour répondre à cette problématique, l’Union Européenne (Ue), à travers le fond fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, vient d’accorder un financement de 20 millions d’euros (13 milliards de F CFA environs) à deux consortia composés d’organisation non-gouvernementales locales et internationales, pour la mise en oeuvre de deux programmes portant sur le redressement économique et social inclusif, et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun.
Le premier consortium est constitué d’Action contre la faim (Acf), Première urgence internationale (Pui), Croix-Rouge Française (Crf), Care France (Care) et Solidarités Internationale (SI), et bénéficie d’un financement de 13 millions d’euros (8,45 milliard de Fcfa) sur trois ans pour la mise en oeuvre du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif et de Lutte contre l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Territoires du Nord et de l’Extrême Nord (Résiliant).