• Catastrophe naturelle au Cameroun
• Lebialem et les populations sous le choc
• C’est un glissement de terrain
Un glissement de terrain est une catastrophe naturelle par laquelle une partie du sol normalement stable glisse d’un seul coup le long d’une pente, occasionnant des dégâts. C’est ce qui s’est passé au Cameroun, précisément au Lebialem.
Le Lebialem est un département du Cameroun situé dans la région du Sud-Ouest. Son chef-lieu est Menji. Depuis le déclenchement de la crise anglophone au Cameroun en 2017, une grande partie du Lebialem est passée sous le contrôle de la milice du Dragon rouge, dirigée par Oliver Lekeaka alias Field Marshall, récemment tué.
Comme l’a informé Mimi Mefo Info jeudi le 11 août 2022 sur le réseau social Facebook, de très fortes pluies ont engendré un glissement de terrain à Lewoh, un village de la division Lebialem dans la région du Sud-Ouest.
La source précise que « des images amateurs montrent une parcelle de terrain expédiée par les pluies ».
En termes de bilan, on apprend qu’au « moins quatre (04) personnes seraient portées disparues à cause de l’incident.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) sont témoin de violences répétées, entraînant des morts, des blessés et des infrastructures détruites. Il y a quelques jours, les habitants de Ngomham Makom ont « découvert des dépouilles couchées dans la rue de trois (03) individus. Si les témoins des événements sont rares, ces crimes pourraient être en rapport avec le passage de l'armée hier (jeudi le 04 août, ndlr) soir dans le coin aux environs de trois (03) heures du matin ».
« Finalement dans cette région du Nord-Ouest, c'est mieux que l'Etat du Cameroun demande à tous les populations de quitter et de déserter leurs maisons et leurs terres parce que les forces de maintien de l'ordre qui sont censées protéger les citoyens font plutôt des massacres et des milliers d'innocents ne vont que perdre leurs vies », a souhaité un citoyen sous le choc.
Avec le glissement de terrain dans la zone, les Ambaboys se trouvent pris entre deux feux, obligés de se protéger contre l’armée et à la fois contre les catastrophes naturelles.