Ils sont accusés de complicité avec Boko Haram.
village Goudoumboul et six autres personnes ont été interpellés par l’armée dans la nuit du 18 au 19 mai 2018. Accusés de complicité avec Boko Haram, ils ont été arrêtés aux environs de 4h du matin. «C’est le commandant du groupement militaire de Mozogo qui a conduit l’opération. Il aurait pu les interpeller depuis, mais il n’avait pas emmagasiné suffisamment de preuves matérielles.
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Aujourd’hui, en exploitant les informations que nous lui avons transmises, il les a pris la main dans le sac. Ils convoyaient des denrées alimentaires et autres produits aux terroristes» explique Wadao, membre du comité de vigilance de Kuyapé/Goudoumboul.
Le butin saisi par les forces de défense et de sécurité est constitué de deux cartons de cubes maggi, deux cartons de savon, trois motos, quatorze bidons d’essence, un sac de comprimés et six moutons. «Cela fait plus de quatre ans qu’ils mènent ces activités. Ils achètent des produits de première nécessité tels que les denrées alimentaires, le carburant «zoua-zoua», le savon, les cubes maggi et la drogue et les acheminent nuitamment au Nigéria.
Leurs complices viennent à moto ou à vélo les récupérer au niveau de la frontière. Ils stockaient leurs marchandises dans la concession de l’octogénaire Baba Walla située à la périphérie du village », poursuit Wadao.
Parmi les sept interpellés, deux sont natifs de la localité de Sanda-Wadjiri dont Bagou et Goudja. Les cinq autres, Naga Ladé, chef du village, Djinaya, Abdoulaye Gahaï, Wanou et Baba Walla sont des autochtones de Goudoumboul.
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«A l’exception du vieux Baba Walla qui peut avoir 85 ans, les six autres sont des jeunes dont l’âge oscille entre 15 et 30 ans», souligne une source sécuritaire. L’enquête ouverte par les services spécialisés déterminera à coup sûr les responsabilités des uns et des autres.