Actualités of Saturday, 30 May 2015

Source: cameroon-info.net

Govt launches programme to curb road carnage

Selon des statistiques lues au cours de la cérémonie de l’opération de conception et de mise en œuvre des bases de données sur les accidents de circulation présidée à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé ce jour par Patrice Amba Salla, ministre des Travaux publics, 3000 personnes meurent chaque jour dans le monde des suites d’accidents de la circulation.

Et l’Afrique, poursuit le président du Conseil national de la route (CNR), est le continent le plus affecté par ce fléau qui endeuille de nombreuses familles.

Les travaux de Yaoundé visent donc à doter le Cameroun d’un outil qui lui permettra de palier la situation. «Il s’agit en fait d’une base de données qui est en train d’être mise en place au Cameroun selon les standards internationaux. Celle-ci va permettre qu’à chaque accident il y ait une interprétation qui donne des résultats précis sur les responsabilités de chacun», a laissé entendre le Mintp dans son discours d’ouverture des travaux.

A la question de savoir s’il est établi que c’est l’incivisme des usagers de la route ou la qualité de l’infrastructure qui est cause des tragédies routières, Amba Salla tranche: «Il est prématuré d’indexer la qualité de la route. Si après un accident de la circulation, des résultats indiquent que c’est l’infrastructure qui est la cause, on doit améliorer l’infrastructure. Si c’est le comportement humain, des mesures y relatives seront prises. Il n’est pas bon de parler des choses sans base statistique», a renchéri l’ancien maire d’Ayos.

Ce projet qui est le tout premier du genre en Afrique, est développé et financé par le gouvernement du Cameroun et la Banque mondiale.

Quant à la structure en charge de la réalisation du projet, il s’agit du Centre de transport logistique (CTL) de l’université de la Sapienza de Rome en Italie, l’une des universités majeures du pays, a précisé Samuela Isopi, ambassadrice d’Italie au Cameroun dans ses propos.

«Nous sommes honorés d’avoir la possibilité de donner des propositions au développement d’un instrument au standard international qui puisse développer des politiques très fortes dans le secteur de la sécurité routière».

Le projet divisé en quatre phases, comprend la phase de démarrage du projet, la phase de conception des produits, celle de validation des produits, et enfin la phase de formation et d’appui.

Pour Patrice Amba Salla, cette infrastructure va permettre à tous les acteurs de la sécurité routière d’améliorer leurs actions en termes de construction, de police et de suivi des populations.