Le dossier de l'Affaire Martinez Zogo a été rouvert cette semaine avec son lot de rebondissements et de faits parfois incompréhensibles voire flous.
A en croire le journaliste et lanceur d'alertes Boris Bertolt, le Pdg de l'Anecdote et principal mis en cause dans l'enlèvement, la torture et la mort du journaliste Martinez Zogo, aurait posé un acte désespéré depuis sa cellule.
Pour le lanceur d'alertes, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA aurait adressé une lettre au président de la République, Paul Biya.
Pour l'heure, le contenu de la lettre en question n'est pas porté à la connaissance du public camerounais. Est-ce une demande de grâce présidentielle ? Est-ce pour une autre affaire ? L'on l'ignore.
Affaire Martinez Zogo : nouveau rebondissement, le dossier se complique
Les journalistes camerounais ont certainement perdu le sommeil depuis peu. En effet, Sismondi Barlev Bidjocka doit se présenter devant le juge d'instruction du Tribunal Militaire de Yaoundé demain car il est d'après nos informations convoqué pour s'y présenté à 10 heures.
Le journaliste sera auditionné dans le cadre de l'affaire de Martinez Zogo et c'est le Colonel Sikati, juge d'instruction dans cette juridiction qui a traité ladite convocation.
Cette enième convocation des journalistes dans cette affaire concernant l'assassinat du journaliste Martinez Zogo fait réagir le Repac qui condamne le harcèlement des journalistes dans cette affaire.
En effet, dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Camerounweb, le Réseau des Patrons Presse du Cameroun (REPAC) dénonce les convocations systématiques des journalistes n’ayant rien à voir avec l’assassinat de Martinez Zogo, dans les locaux du Secrétariat d’Etat à la Défense et du Tribunal militaire.
« Depuis le mois dernier plusieurs Journalistes sont convoqués à nouveau à se présenter au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) et au Tribunal Militaire dc Yaoundé au sujet de l’affaire Martine, ZOGO, le journaliste Camerounais et Directeur de la chaine de radio « Amplitude FM”, enlevé le 17 janvier 2023, torturé, tué et jeté quelques jours plus tard dans une banlieue de Yaoundé .
Il s'agit de Xavier MESSE (Le Calame), Dieudonné MVENG (Info TV et la Météo), Zephirin KOLOKO (L’Avenir) Jeremy BALOKO (Première Heure), Jean Bruno TAGNE (Naja TV) et de Paul Daisy BIYA (Mo Radio) ».
Le REPAC s’oppose au fait que « les journalistes qui ne sont nullement impliqués jusque-là, ni dans l’enlèvement, la torture et la mise à mort de Martinez Zogo soient tout le temps convoqués pour répondre de ces faits, alors qu’ils n’ont fait que leur travail d’investigation ».
Cette manière de faire serait de nature à discréditer le travail de Journaliste à faire oublier vrais auteurs. Ainsi le Répac appelle les Autorités judiciaires à plus de pondération dans leur difficile travail ct les exhortons plus à la collaboration avec les journalistes.