• Les forces de l’ordre ont mis fin à la réunion
• Ils ont été envoyés par le Sous-préfet de Yaoundé 2
• La situation devient délétère
Comme annoncé depuis un moment, les transporteurs devraient emboiter les pas des enseignants en observant un mouvement de grève. En prévision à ce mouvement d’humeur, un point de presse devrait se tenir ce matin à la bourse du travail à Yaoundé. Mais, l’évènement n’a pu se tenir. Les forces de l’ordre ont été déployées sur les yeux par le sous-préfet de Yaoundé 2.
Des gendarmes et policiers sous la houlette du Sous-préfet de Yaoundé 2 sont descendus à la bourse du travail pour empêcher un point de presse en prélude à la Rencontre entre les présidents et le ministre des transports. Le sous-préfet Daouda Ousmanou, rejoint par le Préfet du Mfoundi Emmanuel Djikdent a dissuadé les syndicalistes à communiquer. Les autorités leurs ont autorisé simplement à tenir une concertation avant le face-à-face avec Ngalle Bibehe..., apprend-on.
« Arrivé sur les lieux, le sous-préfet, Daouda Ousmanou a demandé à rencontrer les responsables des syndicats. Au cours des échanges brefs qui vont s’en suivre, le sous-préfet va leur signifier qu’ils ne peuvent tenir la conférence de presse prévue pour deux raisons. « Nous ne sommes pas informés qu’une réunion va se tenir. Le ministre des Transports a convoqué une réunion avec les syndicalistes du secteur des transports ce jour. N’êtes-vous pas concernés ? », déclare le sous-préfet de Yaoundé 2, Daouda Ousmanou
« Prenant la parole, le président du Syndicat national des employés du secteur terrestre, Jean Collins Ndeffossonkeng, va indiquer que les locaux du syndicat sont inviolables et, lorsqu’ils y tiennent des réunions, ils n’ont pas besoin de les déclarer. « Nous voulons siéger pour nous concerter avec nos membres avant d’aller à la réunion du ministre. Qu’allez-nous dire au ministre si vous nous interdisez d’échanger avec nos membres ? Dans ce cas, nous n’irons pas à cette réunion parce que nous n’aurons rien à dire », renchérit Patrice Samen, président de la Confédération des travailleurs des transports du secteur informel du Cameroun. Informé de cette situation, le préfet du Mfoudi est lui aussi arrivé sur les lieux et a permis aux syndicalistes de se concerter pendant quelques minutes, mais en l’absence des journalistes. », précise le confrère LeTgvdeLinfo