• Maurice Kamto est sorti de son silence sur la grève des enseignants

• Il propose 5 solutions

• Il regrette que Paul Biya ne mette pas en exécution ses propositions


Depuis plusieurs semaines déjà, des mouvements de grève répétitifs paralysent le secteur de l’éducation camerounais. Chaque jour ou presque, les enseignants observent l’opération craie morte sous l’impulsion du Mouvement « On a trop supporté » (OTS).

Mais depuis, le pouvoir de Paul Biya ne parvient pas à trouver une solution idoine à cette crise qui perdure. Récemment, c’est par voie de correspondance du secrétaire général de la présidence de la République au service du Premier ministre que Paul Biya a passé ses hautes instructions. Sur le plan financier premièrement, Paul Biya propose de procéder à compter de ce mois de mars au paiement du complément salarial mensuel à verser aux enseignants. Paul Biya instruit aussi l’élargissement de la prime de non-logement aux anciens qui n’en perçoivent pas, puis de procéder au paiement, échelonné à compter du mois de juin 2022, des rappels relatifs aux avancements et replacements des enseignants. Sur le plan administratif, le chef de l’État camerounais met en place la systématisation de la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de la formation, cette mesure-phare devrait permettre de décongestionner et surtout d’accélérer les procédures d’intégration à la fonction publique.

Seulement, la mise en application tarde. Conscient de la situation, l’opposant Maurice Kamto, leader du MRC, est sorti de son silence. Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, (version anglaise et française), l’enseignant de droit, dans une démarche républicaine, a égrené 5 solution qui pour lui, pourront ramener la sérénité dans le monde éducatif. Il a par ailleurs regretté que ses propositions sont souvent ignorées ou partiellement mis en œuvre raison pour laquelle il a préféré parler directement aux enseignants des mesures qu’il prendrait s’il était aux affaires.