• Pour le Pr Edouard Bokagne tient l’administration du président Biya pour responsable de la crise actuelle des enseignants
• Parce qu’elle a recruté à tous les niveaux, les hommes et les femmes qui l’ont causée et entretenue
• La situation est donc assez préoccupante et appelle à l’action des pouvoirs publics.
Pour le Pr Edouard Bokagne tient l’administration du président Biya pour responsable de la crise actuelle des enseignants parce qu’elle a recruté à tous les niveaux, les hommes et les femmes qui l’ont causée et entretenue.
Les enseignants fatigués de revendiquer leurs droits, ont décidé d’observer un mouvement d’humeur sur toute l’étendue du territoire depuis quelques semaines.
La particularité de ce mouvement d’humeur n’est pas que ce soit le premier lancé par les enseignants mais plutôt qu’il a permis de découvrir que parmi eux, il y en a qui enregistrent 10 et 20 ans sans salaire. La situation est donc assez préoccupante et appelle à l’action des pouvoirs publics.
C’est l’administration de Paul Biya qui est la cause du problème des enseignants selon le Pr Edouard Bokagne. Cherchant à savoir si l’ouvrage « pour le fédéralisme communautaire » de Cabral Libii peut avoir une solution audit problème, il indique que Paul Biya a lui aussi fait une offre dans ce sens, elle ne saurait être efficace, étant donné que c’est elle qui en est la cause. Il affirme que ni le RDPC, ni l’offre de son chef n’ont la solution au problème des enseignants.
Le Professeur écrit que : « Cabral Libii n’est pas le premier à avoir fait une contribution livresque. Paul Biya aussi l’a faite. Avec l’avantage d’avoir eu, 40 ans durant, la possibilité de mettre à exécution son offre. C’est elle qui a conduit à la crise de l’enseignant. L’Administration Biya est comptable de cette crise. Elle a recruté à tous les niveaux, les hommes et les femmes qui l’ont causée et entretenue. Elle en a défini la doctrine opératoire basée sur un hyper-centralisme directif. Elle ne sait même pas adresser la protestation qui, pourtant, repose sur des normes contractuelles qu’elle-même – et elle seule – a définies ».