• Les enseignants grévistes ont été recensés

• Ils seront punis

• La hiérarchie a décidé de mettre fin à la grève

Les grévistes de la région de l’Est notamment dans le département du LOM et Djerem n’ont pas de chance. Dans une correspondance adressée aux chefs d'établissements de son ressort de compétence, le délégué départemental du ministère des enseignements secondaires demande à ses collaborateurs de terrain de recenser et de lui transmettre au plus tard ce 25 février 2022, les listes des enseignants grévistes. « Dans le cadre du suivi de l’observance du mouvement de greve lancé par les enseigants depuis lundi 21 fevrier 2022, je vous prie de vouloir bien me faire parvenir un rapport sur la situation dans vos structures respectives au plus tard vendredi 25 février 2022 », a écrit le délégué départemental du Lom et Djerem.

Selon lui, « il s’agira notamment d’identifier non seulement les enseignants absents par observance du mot d’ordre de grève, mais aussi ceux qui se livrent à une grève »
Le délégué département faits savoir qu’il lui a été dit que « certains enseignants pourtant présents dans les salles, s’abstiennent d’enseigner et portent la mention OTS ou d’autres dans le cahier », souligne-t-il.

Dans un communiqué signé lundi dernier, le syndicat des enseignants « on a trop supporté indique : Cher(es) Collègues,
Nous, communicants, représentants du Mouvement OTS, tenons à vous remercier, pour cette forte mobilisation qui s’intensifie jour après jour, grâce à l’adhésion massive des uns et des autres. Mobilisation qui consiste à revendiquer nos droits.
À cet effet, nous ne nous décourageons pas, jusqu’à ce que notre Gouvernement trouve des solutions concrètes, efficaces, définitives, qui vont satisfaire tout le monde.

Peut-être faudrait-il rappeler à notre gouvernement l’essentiel de nos revendications : L’application du statut particulier de l’enseignant, qui va résoudre bon nombre de nos problèmes, car cela constitue le nœud gordien, le fondement, le socle de notre identité professionnelle, ainsi que le suivi raisonnable de notre carrière ; ceci afin de nous éviter de sempiternelles revendications ; Le paiement de tous nos arriérés de salaire (rappels, avancements, non logement) et le complément de salaire de tous ceux qui sont dans l’attente, parce que nous avons trop supporté.