Actualités of Wednesday, 23 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Grèves: comment Fame Ndongo veut éviter les revendications des enseignants d'universités

Le ministre Fame Ndongo prend ses dispositions Le ministre Fame Ndongo prend ses dispositions

• Les enseignants du secondaire et les instituteurs sont en grève

• Dans le supérieur, des velléités de grèves se font déjà sentir

• Fame Ndongo essaie de la désamorcer


Le ministre de l'Enseignement supérieur est en train de prendre des dispositions, afin que la crise qui secoue l'enseignement secondaire n'atteigne de supérieur dont il est le ministre de tutelle.

Dans un communiqué publié hier mardi par le ministère de l'Enseignement supérieur et dont la rédaction de CamerounWeb a pu consulter, le prof Fame Ndongo porte à la connaissance de la communauté universitaire que la consolidation de la paix sociale, de l'assurance qualité, de la performance heuristique et de l'efficience pédagogique dans des universités d'État seront désormais prises en considération.

Et pour cela, trois grands axes de cette dynamique sont en vue, notamment le paiement de l'allocation trimestrielle concernant la modernisation de la recherche universitaire, dette académique des universités d'État et dialogue républicain.

Cette initiative du ministre semble être une action visant à désamorcer la grève des enseignants du secondaire qui se profile déjà à l'horizon.

En effet, des enseignants d'université ont déposé il y a quelques jours, un préavis de grève. Ce préavis informe le ministre qu'une grève sera organisée le 2 juin 2022.

Réunis par vidéoconférence le 17 mars 2022, le secrétaire général du syndicat national des enseignants du supérieur et les coordonnateurs SYNES des universités d'Etat du Cameroun ont décidé de cesser toute activité pédagogique à partir du 2 juin 2022. Ils réclament entre autres, au ministre Fame Ndongo de communiquer "avant la fin du mois de mai 2022, un échéancier raisonnable d'apurement de toute la dette académique des universités d'Etat".

Les universitaires, dénoncent également l'attitude du gouvernement à leur égard qui s'apparente selon eux à un mépris. Ils déplorent le fait que la quasi-totalité des revendications des enseignants du supérieur soit ignorée par Paul Biya dans sa décision rendue publique par le secrétaire général de la présidence de la République.