Trois mois de salaires impayés, mauvaises conditions de travail et non-payement des heures de travail supplémentaires… Voilà entre autres les revendications des employés de l’Imprimerie nationale qui ont annoncé une grève le 14 décembre dernier. Face à cette situation, le Gouvernement aurait intensifié les négociations pour obtenir la levée du mot d’ordre de grève, indique le quotidien Le Messager du mercredi 14 décembre 2016.
En effet, une source interne rapporte qu’une réunion regroupant les délégués du personnel, les représentants du ministère du Travail et quelques membres du syndicat et la représentation de l’administration de cette entreprise a été convoquée dans le but d’empêcher l’exécution du mot d’ordre de grève. Dans la même lancée, des responsables de la Confédération syndicale ont été associées aux négociations.
Au sortir de cette réunion, indique le journal, quelques promesses auraient été prises, au rang desquelles le payement d’ici vendredi prochain, d’un mois de salaire. La date du 28 décembre 2016 a été arrêtée pour l’apurement d’un autre mois. «Nous sommes en train de réfléchir quant à la suspension du débrayage. Mais il reste que les autres points et revendications n’ont pas été pris en compte. Nous pouvons suspendre la grève, sans toutefois lever le pied sur l’accélérateur. Ce n’est pas la première fois que des promesses sont faites», affirme un délégué du personnel.
Ce mouvement d’humeur constitue un remake de la grève programmée le 23 novembre dernier qui avait avorté à la dernière minute. Le Directeur Général de cette entreprise s’était d’ailleurs répandu en déclarations sur la chaine de télévision nationale, indiquant que tout était en ordre et que la sérénité était intacte. Apparemment, juste un mot de plus pour calmer la situation. Du moins temporairement.