Depuis plusieurs jours, Paul Biya et une importante délégation séjournent aux USA dans le cadre du Sommet États-Unis – Afrique. Plusieurs rencontres ont meublé ce séjour. Paul Biya ne s’est pas prié pour avoir des tête-à-tête avec des puissants de ce monde.

Si plusieurs milliards de dollars d’investissements ont été annoncés à l’occasion de la deuxième journée du sommet organisé par le président américain, d’autres sujets, comme celui d’une réforme de l’Agoa, ont également été mis sur la table. 

Paul Biya a quant à lui multiplié les offensives. Il a notamment rencontré des capitaines d’industrie du monde.

« Le deuxième sommet USA- AFRIQUE était aussi l’occasion pour le Président Camerounais de rencontrer des hommes d’affaires du monde. Ainsi grâce à une stratégie bien huilée par le Ministre Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République, Samuel MVONDO AYOLO, Paul Biya s’est entretenu avec d’importants capitaines d’industrie. C’est par exemple le cas de Tony ELUMELU, le fondateur de la banque africaine UBA qui est bien représentée au Cameroun. L’homme d’affaires a été reçu par Paul Biya dans le cadre de ses investissements au Cameroun. Tony ELUMELU a formulé le vœu d’investir dans l’industrie pétrolière, dans l’hôtellerie , l’agriculture et bien d’autres », précise Bruno Bidjang



Panique aux USA : alerte rouge pour Biya, la garde rapprochée flaire un danger


Le président de la République camerounaise Paul Biya, sa femme bien aimée Chantal Biya et d’autres membres présents dans la délégation se trouvent aux Etats-Unis d’Amérique.

Paul Biya et Chantal Biya multiplient les apparitions publiques dans le pays dirigé par Joe Biden. Les deux (02) personnes sont très bien accueillies par le leader américain.

Mais au même moment, certains membres de la diaspora camerounais en Amérique expriment leur ras-le-bol au couple présidentiel qui n'a fait que trop durer à la tête du pays avec une gestion trop souvent décriée.

On apprend que certains ambazoniens dans le pays de l'Oncle Sam s'attaquent à Paul Biya. « On ne te veut plus », lancent-ils souvent.

Et ils seraient prêts à bousculer davantage le leader camerounais, ce qui amène le service secret à être très attentif à toute éventualité de menace et la garde rapprochée de Biya à être prête à agir à tout moment.

Pour la sollicitude de Joe Biden, ce n’est pas une chose dont doit se contenter le chef de l’Etat, comme le précise le web journaliste Michel Biem Tong sur sa page Facebook dans une publication faite vendredi le 16 décembre 2022.

Pour lui, « se filmer avec Joe Biden n’est pas une victoire diplomatique contre les ambazoniens ».

Parce que « c’est bien beau de crier à une victoire diplomatique après avoir posé avec le président du pays le plus puissant au monde. C’est bien beau de jouer de triomphalisme en annonçant même que les ambazoniens vivant aux USA seront rapatriés au Cameroun après avoir été déchu de leur nationalité française ».

Et « que les soutiens et autres larbins de la Biyalâtrie se souviennent qu’il s’en faudra de beaucoup pour infléchir la position des USA en leur faveur. Pour ce faire, il faut que le Cameroun soit rétabli dans l’AGOA dont il a été suspendu en novembre 2019 à cause des crimes et massacres du régime Biya dans le Southern Cameroons ».

Aussi, que « les USA annoncent une aide financière conséquente au plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et que le gouvernement américain déclare son soutien au statut spécial des régions anglophones du Cameroun ».

Ce n’est pas tout. Le FBI doit déclarer « le mouvement de libération de l’Ambazonie organisation terroriste et interdit de toute activité sur le territoire américain ».

Et que par ailleurs, « l’association Ambazonia Foundation soit elle aussi interdite d’activité sur le territoire américain ».

Mais alors, pense Michel Biem Tong, « tant que tout ceci n’est pas fait, l’on ne saurait parler d’une quelconque victoire diplomatique. Ne nous réjouissons donc pas trop vite car seul l’avenir nous renseignera sur une quelconque victoire diplomatique du gouvernement camerounais ».