• Le Cameroun cherche les soutiens

• Le Cameroun n’a jamais présidé l’AG de l’ONU

• Le pays doit encore convaincre

Le pays de Paul Biya nourrit de grandes ambitions. Le pays vient ainsi de solliciter le soutien de ses pairs pour sa candidature à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU, en 2024. C’était lors de la conférence de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenue le 19 janvier dernier à Brazzaville (Congo).

Le Cameroun était représenté dans ces travaux qui ont eu lieu à Brazzaville sous invitation du président Denis Sasso Nguesso, par le premier ministre Joseph Dion Ngute. Le Cameroun a encore jusqu’à la mi-2024 pour convaincre les autres pays de lui faire confiance.

L’Assemblée générale « est habilitée à faire des recommandations aux États au sujet des questions internationales relevant de sa compétence. Elle est aussi à l’origine d’initiatives — politiques, économiques, humanitaires, sociales et juridiques — qui ont bénéficié à des millions de personnes dans le monde entier ». C’est le cas par exemple de la Déclaration du millénaire adoptée en 2000.

Si le Cameroun est élu à ce poste, il devra proposer une personnalité qui va conduire les travaux de l’Assemblée générale pendant un an. Lesdits travaux tournent autour de l’étude des questions relatives à la paix et à la sécurité internationales ; faire des recommandations pour assurer leur maintien ; l’étude et l’approbation du budget de l’ONU et l’évaluation financière des États membres, entre autres.

Depuis la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945, le Cameroun n’a jamais présidé l’Assemblée générale. Contrairement au Nigeria par exemple qui a déjà géré la présidence de cette instance internationale plusieurs fois. Le président de l’Assemblée générale, ainsi que son bureau, sont élus trois mois avant la tenue de l'Assemblée générale de l’ONU qui se tient début septembre de chaque année. La durée du mandat du président est d’un an.