•Le gasoil et l'essence sont devenus rares
•Les sociétés forestières sont frappées par cette pénurie
•L’approvisionnement n’est plus assuré
Nos sources renseignent que certaines sociétés forestières ont arrêté de fonctionner pendant un moment. C'est le cas de PALLISCO et de GRUMCAM. Les sociétés SIM, DECOLVENAIRE, STBC vont bientôt suivre si la saignée n'est pas stoppée. Les sociétés forestières sont frappées de plein fouet par cette situation. Le gasoil et l'essence se raréfient de plus en plus dans les stations-services de la région de l'Est. La situation a tendance à perdurer et les conséquences commencent à se faire ressentir dans plusieurs secteurs. En effet, l'approvisionnement de la région de l'Est en produits pétroliers à partir du dépôt SCDP de Belabo diminue de façon drastique. Les camions citernes y passent beaucoup plus de temps. Les marqueteurs les plus touchés sont entre autres, Tradex et Total. Il faut aussi noter que les quantités réservées par ENEO pour alimenter ses centrales thermiques à l'Est dont aussi en baisse.
Si rien n'est fait pour renverser la tendance, l'on va observer une nouvelle série de tensions sociales.
Le ministre du commerce a dévoilé la part que l’Etat supporte dans plusieurs produits pétroliers. Selon le ministre du Commerce, l’automobiliste paie par exemple 630 FCFA/litre de super à la pompe, alors que le prix actualisé est de 1.016 FCFA, la différence, soit 386 F, étant supportée par l’Etat. Ce qui sur douze mois représentera un manque à gagner pour le Trésor de Public, au titre du super, de 253.0000.000.000 FCFA. Le gaz oïl à la pompe est acquitté à 575 FCFA/litres, contre 1.027 F, soit une différence de 452 Supportée par l’Etat, pour un coût annuel de 376.000.000.000 FCFA. C’est ce qui permet aux consommateurs d’acheter la bouteille de gaz de 12,5 kg à 6500 F, le prix réel étant de 13.277 F.
Le pétrole lampant, le prix payé par les usagers est de 350 FCFA/l, pour un prix réel de 849 soit un manque à gagner pour l’Etat de 43.000.000.000 de FCFA. Soit au total de 672.000.000.000 de subvention annuelle pour le super, le gaz oïl et le pétrole lampant.