• Alice Sadio est revenue sur la situation du Sdf
• Elle appelle l’honorable Nintcheu à tirer des leçons
• Elle estime que le Sdf ne lutte pas pour le Cameroun
Alice Sadio, L’ancienne présidente de l’Alliance des forces progressistes (AFP), regarde avec regret, la situation qui prévaut actuellement au sein du Social democratic front (Sdf). Pour elle, l’honorable Nintcheu doit tirer les leçons.
« L’honorable Nintcheu Jean Michel finira par tirer toutes les leçons du film ci. En 2007 quand nous-mêmes on tirait les leçons à travers un mémorandum appelant la hiérarchie du SDF (ce parti de mes premiers pas politiques) à ouvrir les vannes pour un débat de fond sur les idéaux originels de ce parti », rappelle l’ancienne militante du Sdf.
« Que n’avait-on pas alors dit de nous. « Koo » le Rdpc nous avait donné l’argent pour gâter le Sdf. « Koo » Paul Biya avait contacté Bernard Muna pour un poste de ministre. « Koo » le congrès de Yaoundé était financé par le cabinet civil. Quand je pense que Nzall Diboule Grégoire, un camarade de lutte, est mort à l’issue de ce bras de fer et que personne n’a jamais payé pour son assassinat. Quand je pense que Bernard Acho Muna a dû menacer à l’époque de faire venir des experts des USA pour une contre-expertise, pour qu’enfin le rapport d’autopsie de Diboule (paix à son âme) soit complété par la mention non équivoque que ce sont bien les coups et blessures qui avaient entraîné sa mort… Quand j’y pense…”, regrette celle-ci.
Alice Sadio se demande pour quel peuple lute effectivement le parti de Fru Ndi. « SDF, Power! SDF, Power! SDF, Power to the people. Who are the people? WE ARE THE PEOPLE. Bref, comme vous me voyez là, Je reviens de loin. La guerre continue de foudroyer des familles au NoSo. Ça fait cinq ans que le sang des soldats, civils, séparatistes coule. Avec le manque à gagner économique que l’on sait pour notre pays.
Pendant ce temps, les gladiateurs du « changement » disent que on va sauf que défiler hoha. Et pourtant, le nœud gordien de la discorde du NoSo là, ce sont justement…les clauses de la réunification adoptées en juillet 1961 à Foumban, puis allégrement piétinées a posteriori par la majorité francophone. Exactement comme la Constitution de 1996 plus tard. Le jeu favori de l’UC-UNC-RDPC quoi. Si parfois vous me voyez secouer la tête et rire hein, ne me demandez pas pourquoi », ajoute Alice Sadio.